si j'étais un autre jour que celui du marché, j'aurais pu courir plus vite, mais je suis lent depuis le début, il me faut de la patience autrement je sue, je suis en haut dès que je fais bien les choses, mais ça ne m'arrive que le dimanche quand je regarde la messe à la télé, ensuite je redeviens ce que j'étais, quelqu'un de normal avec une envie d'aller loin derrière pour ne pas à avoir fait du bruit avec mes chaussures sales, en effet il est connu que le sens est majoritaire tout de suite après le premier pas, une satisfaction bien venue, j'ai tellement de mal à savoir ce que ça vaut, un sou, deux soi, trois sait, mais avant de commencer j'aimerais savoir ce que veut dire la vie, une histoire simple ou bien deux boules, une jaune et une verte, citron pistache, moustache qu'il faut couper quand on se sent fatigué, ce n'est pas la peine d'en savoir plus, tout est là, presque en entier, le lait coule, je n'en bois plus car je ne suis plus un enfant, maintenant je bois du café, ça me réveille le matin, et puis je me rendors, à quoi sert de lutter, on arrive tous au même endroit, évidemment avant de mourir il est plus agréable de monter en bas, c'est fatigant mais ça vaut le coup, j'étais ce que je suis, je vais à l'endroit, mais je suis gaucher, c'est pour ça que je préfère taper sur mon clavier d'ordinateur, les deux mains travaillent en même temps, égalité totale, je suis ce que je serai, je mangerai tous les jours, je verrais ma peau vieillir, mon cerveau va se ratatiner, à la fin il ne restera rien, c'est tout à côté du tout, je ne cours plus depuis que je sais que le temps compte, un jour mon enfance se termina, l'innocence explosa, la vérité m'apparut, je suis mortel, bon et après, je ne m'en occupe pas, mon corps est un étranger, j'ignore ce qu'il fait, mais je l'aime bien, j'essaye de le prendre en considération, mais peut-être un jour serai-je obligé de le flinguer, histoire de commencer autre chose, mais ceci n'est pas encore programmé, je suis vivant pour un certain temps, alors allons-y