when is it now
jeudi 15 septembre 2011
comment faire attention à ce qui est important, on perd du temps à regarder ce qui ne compte pas, comme si on avait peur de voir en face le destin, tout est là, il suffit de faire attention, on est capable de se concentrer en laissant tomber tous les artifices qu'on a su placer partout où ça gène, c'est le manque de simplicité qui fait tout tomber dans le vide, une vérification s'impose, si je suis d'accord, alors je peux aller dans une réalité qui me convient, ça dépend de mon envie pour construire un ensemble cohérent, plus c'est droit et plus on est sûr de pouvoir passer dans une large acceptation, si on ne joue pas le jeu, le passage se rétrécit, et finalement ça ne passe plus, vers l'endroit frais, ça engage, ça démarre fort, on y est, au cœur de la passion amoureuse, on est rien, un amas de globules rouges et blancs, des nerfs, du sang, de l'eau, mais l'amour permet de passer inaperçu dans la foule, mais le cœur bât, c'est tout ce qui compte, le premier regard, l'intimité découverte, un souvenir fort, ça devient lent, c'était court, le présent demande de faire attention, un seul pas peut mener dans l’horreur, un heure est c'est finit, toute cette construction s'envole dans la mer, on en vient, on était poisson, on a gardé les écailles qu'on ne voit plus, elles servent de protection contre les autres, qui va là, c'est ici que ça se passe, une place protégée, un reste de mayonnaise, une boîte de sardine, des verres à moitié vides, bientôt le soleil viendra colorer l'Est, vers midi il passera à l'Ouest, une journée de perdue, je n'ai rien gagné aujourd'hui, demain je ferai la même chose, je ne sais rien faire d'autre, mais avant de se perdre dans le doute, j'essaye de mettre ensemble des choses qui pourrait correspondre, quelques fois ça marche, je ne sais pas pourquoi, mais souvent ça rate, je suis obligé de passer un moment désagréable en espérant que ça ne dure pas trop longtemps, plus je vis et plus je me demande quelles est la source du bonheur,
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