when is it now
mercredi 21 septembre 2011
une histoire simple, ça commence par le début et ça finit à la fin, sauf que la fin c'est le début car l'humain à son vrai destin après sa mort, on s'amuse pendant qu'on vit, si on a la chance de ne pas être en Somalie ou en Corée du Nord, on fait à peu près ce qu'on veut à condition de ne pas gêner les autres, si je pète dans mon lit, j'ai le droit d'être seul, j'ai le fer à repasser, j'ai le confort, je suis un français, je n'ai pas choisi de l'être mes parents, mes grand-parents, mes arrières grand parents, sont français, je ne suis pas issu de l'immigration, je n'ai aucune notion de déracinement, je suis pleinement chez moi, mais alors que faire de mon corps qui ne m'appartient pas, est-il en location, le temps de la vie, ensuite dans le trou pendant des milliers d'années, la vie ne dure que le temps d'une poussière pour tomber par terre, on a l'impression de faire des choses, on construit sur du sable et la mer nous engloutit, l'eau qui fut notre berceau, dernier témoignage de notre passé de poisson, maintenant on le mange avec une sauce au beurre et du riz, un peu de tout, rien du tout, passage à vide, rapidement, lentement, pouvoir ridicule, les clowns en savent plus que les présidents de la républiques, on change quelques secondes, alors que l'éternité nous attend, l'humain peut croire que ce qui compte c'est ce qu'il dit, le cerveau est construit pour raisonner sans être gêné par le poids de la pesanteur, ça colle au sol, ça évite de réfléchir à ce qu'on ne connaît pas, le temps passe, on vieillit doucement sans se révolter contre cette lente descente vers l'ennui profond, on se rassure, il n'arrive rien, tout va bien,
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