when is it now
mardi 26 mai 2009
connaître sans naître est impossible, il faut vivre pour savoir que le bonheur existe en petite quantité, au détour d'une pensée, je suis heureux, ça ne dure pas mais ça permet de tenir le coup quand l'angoisse terrasse l'envie légère de passer, non, il faut rester dans l'attente, on oublie si c'est bien, plus rien n'existe, on est foutu, le corps respire quand même, alors un pas devant l'autre l'humain continue d'avancer sans y croire, mais le poids de l'habitude est monstrueux, il écrase les rêves sur son passage, c'est le dieu qui dit, nous l'avons fait hier, nous le ferons demain, sans savoir pourquoi, mais tout n'est pas perdu, justement les pas perdus, c'est juste avant de prendre le train, une nouvelle destination, ce n'est plus le train train quotidien, c'est le train de la vie, en avant vers l'inconnu, où vais-je, je ne peux voir les rails que vers le premier virage, ensuite on file à l'ouest, vers la mère qui enfante, l'immensité liquide qui engloutit les bateaux, les touristes aux Maldives, de l'eau furieuse de voir l'humain incapable d'être une goutte, que serait la mer sans les gouttes, des milliards qui font une masse, mais l'humain, lui, est seul, il ne peut pas faire corps avec les autres, pas du même milieu, ils sentent mauvais, l'humain n'a qu'une mère, pas partage possible comme les gouttes qui font la mer méditerranée, celles qui font l'océan pacifique, une seule mère pour des milliards de gouttes, alors je suis seul à compter les gouttes qui tombent du ciel, un seul père pour toutes ces gouttes, la mer et le ciel sont unis pour faire des vacances ou de la tempête
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