when is it now
lundi 18 mai 2009
vous avez de la chance, c'est une occasion à saisir des deux côtés, en face vous pouvez bien la voir, mais de derrière ça change tout, l'histoire est à l'origine du problème, restez ici si vous voulez, ça dépend du début, soit vous accepter l'offre minimum, soit vous rejeter l'eau avec l'imagination liquide qui permet de surfer sur la réalité, il faut commencer petit, comme dans la vie, vous ne pouvez pas marcher à un mois, pour prendre l'autoroute et conduire six heures c'est après des heures de conduite, bref, on connaît la chanson par coeur, ça pompe jusqu'au dernier jour, jamais de pause, il avance sans fléchir, alors que l'humain est toujours prêt de renoncer, l'ennui, la fatigue, la colère, emportent la vie dans un vide qui se prolonge dans l'avenir, des années d'absence, dix ans ça passe vite, un jour on se réveille, on se retourne, rien à voir, des jours qui s'entassent dans l'indifférence, mais il n'est pas trop tard, il est toujours possible de se réveiller, il faut dormir la nuit, le matin, le soleil est revenu, je me lève, j'ouvre la fenêtre, l'air caresse mon visage, je suis vivant, prêt à m'engager dans une nouvelle journée, elle n'est pas comme hier, je l'inscris au tableau, nouvelle journée, programme, regarder devant soi, voir dehors, aller dans son corps, en sortir un peu d'espérance, impossible de tout prendre en une seule fois, il faut en garder jusqu'à la fin et comme on ne connaît pas la deuxième date, la première c'est la naissance, certains disent la conception, mais là encore ce n'est pas sûr, d'où vient-on, on ne sait pas, par contre je connais le jour de ma naissance, mes parents sont témoins que j'ai lancé ce jour là mon premier cri d'être humain, le cri de la faim, pas encore de la fin
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