when is it now
dimanche 10 mai 2009
renoncement à l'avance en pleine satisfaction, ironie de l'histoire, tout vient quand il ne fallait pas, alors c'est la peine qui est là, ici c'est fini, ne pleurons pas, il était temps qu'il pleuve, les chants se sont tus dans les vastes prairies de l'enfance, passons à l'unisson de la verdure en germe de violence et de haine, tournons le regard, le corps est nu, mais dedans rien a voir, le vide interstellaire, myriades d'étoiles sans ordre connu, insuffisance cardiaque, mystère qui s'agite sous la peau, rien à dire de concret, fatalité, humeur qui se transforme en tumeur, l'histoire d'une vie, du début à la fin, des parfums oubliés, des commodes pleines de linge, tout s'écroule, rapidement le début, passion destructrice, fin de la beauté, début de l'intermédiaire, l'âge adulte de la confusion, perte de la pertinence, aboiement avec les bêtes, histoires drôles à condition d'aimer l'auto-dérision, là je me suis marré mais j'ai pas vu la limite et j'ai vomi ma condition humaine qui n'a que le nom, des squelettes remplis de chair qui pourrit au jour le jour, mais ça ne sent pas sauf sous les bras et autour du cul quand la transpiration descend chatouiller la raie, pas de lumière céleste, non de futur caca, sortie obligé même pour les intello qui pètent plus haut que leur âge, six mois dans les grandes occasions, c'est pour ça que je vote les jours d'élection, et pas les autres, je suis quelqu'un de bien, un citoyen exemplaire, j'aimerais avoir un chien pour le faire pisser dans le caniveau, juste pour être regardé par les autres, juste un mouvement de tête, oui j'ai compris, je fais ce qu'il faut
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