when is it now
samedi 30 mai 2009
le merveilleux instant qui ne se prolonge pas, un moment de pure existence ou la balance est morte, plus de justification oiseuse, une vérité abstraite qui se conduit comme un vélo, harmonie en plein midi, le jeu ne vaut plus la chandelle, tout est pour le mieux, annonce sans parole, le vent attend dans un coin pour ne pas gêner le déroulement de la procédure d'accélération de sentiments exacts, une fois par ci par là, assumer la possibilité de partir sans bouger, une envolée statique dans la zone exacte de la joie, que dire de plus parfumé pour passer le message de la tranquillité passagère, cela n'arrive que de temps en temps quand toutes les conditions sont réunies, un axe de la terre, une lune brillante, un sceau d'eau, des larmes humides et le tour n'est pas joué, recommencer au point ici, attention, concentration, qui veut gagner son salut, partez, revenez, il est trop tard pour continuer, le soleil est trop haut pour marcher dessus, retrouvons-nous un de ces jours pour ne pas refaire la même chose, vous comprenez que la solution à vos problèmes n'existe pas, sauf si vous faîte un bout de chemin aléatoire parsemé d'embûches et ne comptez pas les coups, c'est à prendre ou à laisser, je vous conseille de laisser, il n'y a que vous qui pouvez partir, je ne peux le faire à votre place et si ça réussit, vous reviendrez seul, maintenant pour les autres, suivez-moi, aujourd'hui nous restons sans bouger pour ressentir son corps dans l'univers en mouvement, notre axe, lui, est stable, les deux pieds ancrés sur la terre, les yeux fermés, la bouche ouverte, les mains ouvertes, les bras le long du corps, respiration lente, un deux trois, sautez vers le ciel, merci à demain
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