when is it now
jeudi 21 mai 2009
dans la vallée entourée de montagne je stagne dans la certitude de paraître, c'est une question de temps, il y a quarante ans je n'avais pas conscience de connaître le problème, paraître, par ci par là, être par, on en sort pas, on tourne en rond, je tourne à droite, en avant pour un mètre, suis-je toujours le même, contrôle subjectif en position verticale, respiration activée, je suis, à quand la prochaine fois, impossible à dire, les variables d'environnement sont trop éloignées du coeur du réacteur pour pouvoir renseigner sur la valeur intrinsèque humide de la transpiration moyenne, je dois donc me débrouiller seul, je dispose quand même d'une boussole qui m'indique le nord, là où mon sort me mène, le froid éternel, ou le retour dans la chaleur inhumaine, ou plutôt out humaine, en dehors de la conscience intéressée, panique à bord, les angoisses sont parties, le sang coule dans les veines, tout marche dans le bon sens, vivre est là, mais pourquoi savoir que la terre accueille les cadavres, pourquoi le ciel ne tombe pas sur la tête, pourquoi moi et pas un autre, je ne joue pas aux dés, la chance rebondit parfois où je suis, ça éclate dans ma tête de lumière pleine de certitudes, passons par ici, c'est la porte de l'individu, seul face au vide, dans l'attente de faire le plein, je ne suis pas inquiet, j'ai une petite voiture, un petit véhicule qui m'emmène calmement de haut en bas et inversement, recherche d'équilibre, ça prend des années, le temps de perdre l'innocence, la réalité envahit le cercle, ça devient carré, tout s'explique, il suffit de poser la question, qui suis-je, étagère au fond, être ou ne pas être, that is the question, je l'avais bien dis, tu poses la question,
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