when is it now
vendredi 27 novembre 2009
dans la circonstance qui m'occupe je peux comprendre que l'action demeure la seule façon de correspondre à l'attente du plaisir, seulement je ne crois pas que l'envie soit seulement accessible, cela dépend plus du tambour que de la trompette, les dents en avant ne sont pas le seul signe de la verticalité, il faut en plus un manque considérable de sensation formidable, tout le reste passe dans le quotidien, des jours ternes qui finissent mal, adieu aux vivants, je fais le voyage de la fin, applaudissements pour comprendre que les mains sont capables de se frotter à l'existence, mais avant de rire, réfléchissons un instant à la possibilité des recours en grâce, il n'est pas admissible de passer à côté de la franchise, un mot plus utilisé pour décrire un mode de relation commercial que pour passer un moment en vérité, le seul instant vivant consiste à se débarrasser des prétendues promesses au destin, seconde première, chaque seconde peut conduire à l'envie de parler sans artifice, que de la poudre mouillée pour ne pas passer pour une poule mouillée, au sec c'est mieux pour s'entendre débiter n'importe quoi, la détente pour pas cher, sauf que le compteur tourne, à quand le virage sacré, perte de l'arrogance, le corps abdique, vie la révolution inutile, rien ne se passe mais l'esprit passe de l'ennui à la transe inhabituelle, rien d'extraordinaire, le plus grand n'est pas celui qu'on pense
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