when is it now
vendredi 6 novembre 2009
drôlerie passagère, le soleil brille alors que la météo annonçait la fin de l'espoir estival, l'entrée dans un tumulte de vent et de froid, avant il suffisait d'une grenouille pour prédire le temps qu'il allait faire, mais ce il, qui c'est, dieu fait le beau temps, il veut que l'humain voit le ciel, pas profond, un bleu plat, les étoiles c'est pour la nuit quand l'angoisse monte en regardant la grande ours qui est plus grande que la petite ours, la journée avance, la lumière progresse de bas en haut puis redescend en bas, joli programme, voilà ce qui me fait rire, la vie qui monte et qui descend comme dans un numéro de clown, on tape dans les mains, mais que c'est lent, les heures passent, rien arrive à prendre place, il faut tenir la barre pour ne pas tomber, tant de misère acceptable, aucune fête, heureusement, je ne crois pas aux fêtes superficielles qui ne sont faites que pour mélanger des corps en manque de pulsion, le vrai plaisir c'es sentir monter du plus profond de moi, une légèreté aérienne, alors que le corps est lourd, prêt à s'enfoncer dans la dépression, le regard voit la douceur du temps, le moment facile, que c'est bon d'être, et puis tout s'arrête, je retombe dans l'idée fixe d'avoir, car j'en n'ai pas, mais alors pas du tout, vers le zéro absolu, la congélation maximale, figé dans le doute, suis-je un homme, ou un objet qu'on aime avoir à proximité mais pas trop prêt,
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