when is it now
lundi 16 novembre 2009
si c'est comme ça que je vais commencer, je préfère finir tout de suite et passer à la prochaine histoire, mais je ne peux pas accélérer le temps, ou alors je suis fou, et je vois des choses qui n'existent pas, je ne suis pas fou et je vois la réalité, elle ne vient pas comme je voudrais, mais au fait, je ne sais même pas ce que je voudrais, tout cela est très confus, je me vois maintenant essayant de passer, je sais d'où je viens, ce matin je me suis levé avec l'intention de continuer, trois heures ont passé, je continue, mais vers quoi, vers une continuité, je ne vois rien d'autre, je ne suis pas du genre à vouloir tout casser, finalement ce que je veux le plus c'est de rester comme je suis, capable de commencer, un instant merveilleux qui colore en espérance tout le reste de la journée, l'équilibre parfait, je suis dans l'élan, sans peur de tomber, pas aussi haut qu'Icare, je ne risque pas de fondre au soleil, de temps en temps j'ai une petite inquiétude quand je pense à demain, l'incertitude totale qui n'est pas imaginable, pas la peine d'essayer, ça m'inquiète, le présent est tellement confortable, il se passe immédiatement, pas de possibilité de s'échapper, prisonnier et libre en même temps, l'espérance est libre et le corps prisonnier, bloqué dans les chairs, dans l'esprit, incapable de comprendre que tout veut dire rien et inversement
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