when is it now
vendredi 13 novembre 2009
rapidement aperçu, je ne traîne pas pour en savoir d'avantage, cela ne m'intéresse pas, je vis dans mon coin et les autres peuvent bien essayer de m'entraîner dans des histoires, je n'y répondrai pas, ce que je préfère c'est d'être bien sans avoir à me justifier, le bonheur simple qui passe par la sensation exacte de vivre au moment précis, pas de vague, tout existe maintenant, c'est déjà fini, on prétend aujourd'hui vivre longtemps, mais ça ne veut rien dire, on vit même moins longtemps qu'un papillon qui meurt au coucher du soleil, toute une journée à voler en liberté, l'humain ne vole pas, il est collé à la terre et il meurt à chaque instant, mais ça ne se voit pas, c'est à l'intérieur que ça se passe, les molécules bougent en ordre définis, une seconde passe, destruction, destruction, destruction, des milliers d'atomes disparaissent dans le feu de l'action, c'est un carnage pendant toute la vie, mais l'humain sifflote en buvant sa bière, c'est la plus grande capacité du vivant, faire comme si de rien n'était, jusqu'au dernier moment, on peut penser à autre chose, de toute manière même si on y pensait vraiment, on ne pourrait pas se concentrer complètement là dessus, par ce que en dessous ça s'agite pour monter à la surface, sans arrêt la pensée passe du coq à l'âne puis au cours de la bourse et je vais manger des frites ce midi, mais sans mayonnaise, avec un verre de vin, mais le médecin m'a dit, j'y pense, c'est mercredi
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