when is it now
vendredi 27 novembre 2009
la venue au monde permet de considérer la participation maximale, la totalité des possibilités est mise au fond de l'être pour que chaque jour se détache un morceau de banquise, autour de la réalité se confond l'entière et le jour à moitié d'accord, mais alors, faut-il connaître l'autre choix pour se lancer à corps perdu dans la danse mortelle, peu de moyen pour réaliser ce rêve, juste un corps qui dort neuf heures par jour sans pour autant foncer le reste du temps, l'envie ne passe pas par l'extase, le plus souvent elle se contente de sourire, rien de plus, nothing else, tout ça pour ça, un jour creux, rien à dire qui puisse arranger la situation, les mots tournent en rond, pas de sortie glorieuse, des pas hésitants, c'est par là, où par ici, ça dépend de moi ou du hasard, le choix passe en dessous de la conscience, tiens, voilà que je suis dans la possibilité de prendre toute la largeur, moi qui croyait rester toute ma vie dans un coin, mais que dis-je, toute ma vie ne va pas bien, il faut se rassembler pour tenter de se ressembler, l'image première de la naissance vit à chaque instant comme une troublante évocation du rêve à l'ancienne, le temps des premiers hommes qui ne croyaient pas que la vie est puissante, ils vivaient dans le creux d'une passion éphémère, chaque heure se suffit à elle même, chaque instant vit et meurt, aujourd'hui on s'assure pour dans trente ans, folie humaine qui pense à l'avenir sans préparer aujourd'hui
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