vais-je savoir si tu m'aimes, tu m'es apparue rapidement concentrée sur l'idée que j'étais susceptible, mais pas trop, je suis cool, pas mécontent de te connaître, mais que dire d'autre, je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu essayes de me dire, tu voudrais faire quoi avec moi, je ne suis pas assez libre en pensée pour rebondir en acte, tout ici est calme, je respire tranquillement, devrais-je penser à toi comme une évidence qui tourne en rond autour de ma fragilité humaine, je vois des choses que je ne comprends pas, suis-je responsable pleinement de la situation ou bien ne suis-je que le révélateur d'une faille ancienne qui n'est pas la mienne, comment départager l'intime du ridicule, amour relève ton manteau, histoire de voir le ventre gonflé et le manque de virilité, je ne suis qu'un, pas d'autre vient me voir pour me conseiller puisqu'au aucun autre ne me connait en vérité, je peux le dire, je ne suis qu'un précoce agitateur, avant même de produire je fonds comme de la glace au soleil, j'attends trop que ça ne vienne pas, et d'un seul coup c'est le déluge de mots, diarrhée verbale sans queue ne tête bien faite, un ramassis de lieux communs mais quand même ordonnés n'importe comment, plus rien à dire de cohérent, tout fout le camp, plus de raison d'espérer, je séduis que les murs, grâce à moi ils sont plats à force de les raser au risque de me couper,