when is it now
lundi 9 février 2015
ce fut dans le monde un sursaut
ce fut dans le monde un sursaut avant que ne tombe la feuille, ce qui reste alors que tout est en avance c'est le moment d'après car d'après tout le monde présent à ce moment de la journée ce fut comme un éclair qui balaya la cour comme si une chouette avait passé la soirée à boire de l'alcool fort à moins que ça ne dure pas, ce n'est qu'un début, un enfantillage car ce qui se passe au plus profond de la terre c'est un bruit sourd, comme si on débouche une bouteille de soda, remonte alors à la surface toutes sortes de passions souterraines, un terrain fertile, pas de quoi cependant trop dépenser car on ne sait jamais ce qui peut arriver, un nouveau téléphone, des surprises princières, ou alors tout simplement une annonce qui tourne mal, car on n'avait pas prévu de sortir tout de suite, et comme on n'avait rien prévu c'est un geste qui passe et qui ne retient pas la pluie, car ici c'est une petite chose qui ne va pas aller à l'école car ce qui se passe au-dessus c'est de l'eau qui tombe alors pour ne pas attraper la mer, je commence par la terre, et alors là surprise, je ne savais pas combien de poissons vivaient dans cet aquarium, mais quand j'ai passé la serpillère, je ne comprends pas comment j'ai pu oublier les clés sur la poubelle, du coup me demandant comment faire pour arrondir mes fins de mois car moi je peux le faire, et ça ne me plait pas, car ce que j'aime le plus c'est danser sans penser, à peine pour ça, mais aussi pour le moment qui ne vient pas par hasard, car ce qui est là et merveilleux, ça sent bon, c'est une journée formidable, tout est dans mon quartier, je n'ai pas besoin d'aller loin, la moutarde est dans le réfrigérateur, ça ne coule pas, c'est bien fermé, et depuis samedi je sais qui est là, car j'ai entendu la cloche de l'église, et alors que j'étais là à surveiller la cuisson je me suis mis à faire un geste à personne, c'est alors que je me suis mis à rire, et je ne sais toujours pas pourquoi, c'est mystérieux, on a quelques fois des actions sans histoire, sans raison, sans poisson, sans viande, juste un mot qui sort sans ordre, une fois et puis on retourne dans la monotonie une vraie réaction pour se réveiller mais rien du côté de l'arrêt, car si j'ai bien compris ça ne va pas plaire à tout le monde et d'abord à ceux qui pensent toujours être à la bonne place, et là non, ce qui est drôle c'est de voir comment on se débrouille pour avoir quand même raison, c'est fou ce système où tout est joué à de centaines de fois sans se lasser, on lance le dé en sachant ce qui va se passer mais ça ne fait rien c'est le même étonnement, tiens le six, et pourquoi pas le quatre, mais là il est trop tard, je dois dormir pour être en forme demain et quand je serai prêt ce qui pourrait arriver un jour, même si tout se mélange et que je dois sans arrêt m'arrêter pour respirer un grand coup, tant pis je me fais une raison, tout ce que j'attends maintenant c'est de pouvoir être pleinement, sans artifice, et avec beaucoup de temps, uniquement pour pouvoir être, car vivre demande beaucoup de temps, il y a d'abord les hallucinations, ensuite, il y a les réverbérations, les gouttières, les chats qui pleurent, et pour tout ce qui brille, un trottoir qui prend d'une seul coup une boucle, alors là je n'en reviens pas, ce petit espace si tranquille, se mettre comme ça aussi loin pour ne pas faire ce qu'il était censé faire, des bagages, quoi des manteaux, des croix, des je ne sais quoi qui fait plaisir quand on est en vacances, ce qui arrive rarement, car je n'ai plus de temps pour les vacances, c'est très compliqué à organiser, et quand j'en parle c'est pour des raisons accessoires et tout ici est bien rangé, ça sent le propre, on avait simplement pas prévu d'attendre aussi longtemps, mais finalement on a réussi à avoir tout le beau temps pour ne pas être mouillé, ce qui est vraiment très très très bien quand on pense à tout ce qui se passe
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