Un jour que je crois me souvenir en
fonction de moi c'est bien, mais voilà que je dois faire attention
car ce qui m'arrive est d'une grande banalité, les jours passent et
ne se ressemblent pas car il n'y a que les idiots qui pense que tout
va de travers, car ici tout va droit, ce n'est pas une condition
d'entrée car ici il n'y a que des sorties, des moments fragiles
qu'on évite de prendre au sérieux car ce qui n'est pas mis c'est
une chose extrêmement souple, ce qui permet de s'entendre, c'est un
premier pas, on verra ensuite ce qu'on fait, pour le moment c'est du
yaourt façon stupide, mais pas tant que ça, je n'aime pas les
limites, on joue au centre et attention au partage, ça ne ressemble
pas au modèle et pourtant je sens que ça pourrait devenir un jour
un miracle, alors je fais attention au bord, ce temps ancien qui sent
l'artichaut, mais pour le moment le manque est absent, je ne l'ai pas
vu depuis au moins trois jours, pendant lesquels j'ai pu vivre
légèrement, quel plaisir, quelle croyance d'y arriver, mais je sais
bien que ça c'est un cadeau, ensuite il faut payer et là on la sent
passer cette querelle ancienne qui ne peut pas être traduite en
français, car le français c'est la langue de la politesse et de la
superficialié, comme ça au moins on ne plonge pas dans l'assiette
en se demandant pourquoi on mange si souvent, c'est un phénomène de
foire, quand les radis se mettent à danser, ça devien vraiment
n'importe quoi, j'aurais du prendre mon parapluie, car au moins lui,
il suffit de l'ouvrir pour qu'il donne satisfaction, mais bon, je me
fais mon beurre, je n'attends rien de la vie, tout est sensible, mais
ça ne revient pas, c'est pourtant simple, tout est blanc à droite,
et à gauche c'est noir, donc au milieu c'est gris, voilà je pense
donc je suis et ensutie j'ai faim, alors que tout ce qui est dedans
n'est pas dehors, ce qui simplifie beaucoup l'angoisse, je vis donc
je vis et pour ce qui est plus profond je prends une épuisette, ce
qui revient beaucoup décidément dans le geste, une pureté, un
sentiment, une rareté, et ça je me demande d'où ça vient car moi
j'ai raté beaucoup de choses, la porte qui s'est ouverte si vite que
je n'ai pu rattrapper l'envoi, ensuite j'ai bu du vin car là je n'ai
pas résisté à l'envie, tout ce drame, cette vie qui s'écroule et
moi qui regarde ce qui se passe sans pouvoir intervenir, car il y a
bien longtemps que j'ai compris que ça c'est une version mais qu'il
y en a d'autres, alors là je m'étonne, c'est donc un plan en
plusieurs parties, ce que je sens, ce que je dis, ce que je fais, et
pour finir ce que j'espère qui est dans une catégorie annexe dans
un isoloir profond à côté de l'ancienne comédie quand ça
chantait mal mais que ce monde est rond, aucun angle, tout m'échappe,
le sens, la danse, l'immense, la chance, un peu partout mais quans ça
monte, attention aux ruptures, car ce que je vois souvent quand passe
le temps et que dans une émotion soudaine je pense à ceux qui n'ont
pas faim, alors dans une générosité qui m'étonne, je donne un peu
de mon temps à l'autre, mais vraiment très peu, car je suis trop
pressé de venir au devant du manque et de lui dire, toit tu ne
comptes pas pour moi, je peux vivre sans toi, car moi je suis le
plein, cette vie qui se déroule dans la joie, un peu façon
méritoire, mais là je passe car ce qui est vrai c'est une chose qui
m'échappe, tout est ici, soit mais tout est absent, alors que moi je
fais toujours la même chose, ce petit pas que je suis en train de
construir c'est pour l'avenir, alors ne me dites pas ça car
l'histoire ne dit pas ce qui se passe derrière la porte quand tout
est bien placé, il ne reste plus aucun espace pour l'unique raison
de partir avant la fin, ce qui arrive quand on n'a pas encore compris
que chaque instant est précieux, et qu'il ne sert à rien de vouloir
monter si on est incapable de prendre appui sur un petit tas de
cendres, ce qui se passe alors c'est un alongement des bras, ce qui
arrive quand on a un petit serpent en cage, un jour suffit pour se
faire larguer, et dans un temps aussi long je ne vois pas pourquoi il
faut commencer, c'est vrai quoi, on ne peut passer tout de suite dans
la tranche supérieure, là où tout est bien étudié, pour que
chaque étape soit bien espacée pour permettre à tout le monde
d'avoir une sauce bien épaisse, comme ça on pourra partager les
recettes, moi je mets des carottes mais cette planche à quoi
sert-elle, doit on couper de la viande, je ne suis pas sûr de
vouloir mettre le feu, ça court et sans attendre les pompiers je
prends de l'assurance, tout est bien ici, je ne vois pas qui pose
problème, un manque de stabilité, des insultes mal entendues car ça
vient de trop loin, et pour finir un chant des morts qui ne peuvent
pas revenir jouer au cow-boys et aux indiens, car la porte est
fermée, impossible de partir ensemble, ça ferait trop de bruit, et
puis de toute façon ce que je suis c'est personnel, ça veut dire
qu'on a rien de trop mais aussi tout est rien, ce qui se passe c'est
l'inversion des limites, quand on se croit dehors on est à
l'intérieur, alors je voudrais bien savoir ce qui se passe quand on
est prêt à faire un pas, ceci n'étant pas encore définitif car ce
moyen est actualisé, ça ne change pas de vitesse, c'est neutre,
bien partout et surtout où où où où
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