Ce qui se passe en-dessous est une
exuse acceptable car au-dessus c'est une comédie qui ne prend aucune
décision de peur de se mordre les pieds, mais pour l'intant tout se
passe sans problème, ce qui ne veut pas dire que tout va se passer
sans problème, car on voit dans les germes des possibles vengeances
au mercure ou au pissenlit, soit c'est mieux, soit c'est vieux, faut
choisir et c'est maintenant que ça se passe, ce n'est pas une raison
de détester ta mère, car au fond tout ce qui baigne dans la
médiocrité n'est ce pas une raison suffisante pour aller tout droit
au purgatoire, car au moins dans une série aussi foireuse, il n'y a
pas de raison de se faire plaindre, moi j'assume d'être un humain,
je vais chier tous les jours, je pisse, je pue l'été, j'ai froid
l'hiver et ensuite j'aime aller bien, c'est un vrai plaisir de
n'avoir aucune maladie, je ne fais rien contre ça, simplement je
pense que tout est normal, alors pas de quoi faire un saut périlleux,
tout est en avance il n'y a qu'à se baisser pour s'apercevoir que
tout est loin c'est curieux quand même cette situation ambiguë,
soit on est bon soit on est mauvais, pour savoir ce qui est vrai la
journée ne suffit pas on se perd très vite dans des erreurs de
jugements, qui nous viennent de notre éducation, tout est décevant,
il n'y a aucun espoir, c'est une sauce aigre qui ne passe pas,
j'aurais du le savoir, tout est truqué, depuis le début de la
course j'ai vu que certains coureurs avait un moteur dans les jambes,
ce qui est interdit, où va le progrès, on fait voir les aveugles,
on fait marcher les amputés, on fait du plastic avec du pétrole et
on avance si vite qu'on perd l'équilibre, mais que fait-on pour
l'amour, ce sentiment qui déplace les montagnes sans jamais avoir
l'impression d'embêter les chèvres qui passaient par là, c'est
embêtant la vie, on ne sait pas comment la prendre, elle m'échappe,
je la poursuis espérant la coincer dans une rue sans issue, mais
quand je pense la tenir, elle s'échappe dans les airs, ce qui est
formidable c'est que d'un seul coup ça se décroche, je n'y croyais
plus et voilà que c'est là, ici, je veux dire tout près, quoi on
ne va pas prendre un centimètre pour mesurer l'espace entre la porte
et le noyau de cerise, ce qui me manque le plus c'est d'avoir ce qui
me manque planqué quelque part, je ne sais pas où et ça ne
m'angoisse pas, car ce qui me manque, je ne le sais pas, alors ce que
je ne connais pas comment pourrais-je savoir qu'il me manque, du
coup, je suis plein et je n'attends rien, tout peut bien s'écrouler
autour de moi, je n'ai qu'une espérance vivre assez longtemps pour
pouvoir dire j'y suis ce qui fait que de temps en temps je passe par
une chambre qui n'a pas de porte ce qui m'oblige à passer au travers
du mur, j'en ressors tout ébouriffé et là je tombe de haut car
j'étais au huitième étage, et je tombe, je tombe et je m'ennuie
car quand on fait la même chose pendant longtemps, ça ne passe
plus, ça s'arrête et on regarde devant soi si jamais il n'y avait
pas autre chose à faire, mais non, il faut attendre que ça change,
ça peut mettre des années, mais je tiens bon, jusqu'au jour où je
vais craquer, mais je suis confiant, j'ai encore beaucoup de réserves
et si ça trouve le jour nait comme si on avait le choix de faire ça
eu milieu de l'inquiétude qui ne rit pas car elle a perdu l'envie un
soir que la gentillesse était partie voir un film et que tout de
suite c'est prêt, alors dans la réalité un moment après le pas
premier, un toit qui s'écoule, un autre qui n'est pas moi et surtout
dans l'idée d'avancer un petit mais vraiment tout petit espoir, qui
scintille comme une lune rousse, mais là pourquoi avoir faim,
attendre que ça passe et après on est content, ce qui se passe est
une chance alors je la saisis et je crois bien avoir trouver le
rythme, et ça c'est un beau souvenir que je garde précieusement au
creux de la main quand c'est finit je fais un cadeau à la vie je me
rends compte de l'importance de vivre, un jour encore un et pourquoi
pas mille, mais c'est trop tôt pour le dire, il y a tant de choses à
faire et je ne sais pas où j'ai mis mon envie, je l'avais encore il
y a trois jours, et puis dans le quotidien incessant je ne fais plus
attention tout s'en va dans une danse, je ne peux résister, tout est
beau à côté du laid, et dans un ensemble de voitures qu'on casse à
la fin de l'épisode neigeux, un geste d'un humain qui lève le bras
pour avertir les secours, c'est ici que ça se passe, le monsieur est
tombé dans la rue, il ne respire plus et pourtant on voudrait que ça
continue comme avant, mais c'est trop tard, l'étincelle est sorti à
l'heure prévue par quelqu'un qui dit stop on arrête de rêver tout
est plein il n'y a plus aucun espace de toutes façons c'est un poids
qui monte jusqu'au moment suivant alors on passe dans une autre
situation, c'est comme ça que j'ai vu que tout ce qui est à côté
n'est pas sérieux, alors que là dans un mois aussi haut, je passe
du temps à me demander comment on fait pour avoir la certitude de
bien choisir, ce qui demande du recul, car quand on est collé contre
la vitre c'est comme ça qu'on perd la santé, alors pour bien aller,
je n'ai qu'une voix car c'est faire que mettre une ou deux maisons
sans pouvoir miser gros mais une viande saignante dans un camion
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