when is it now
mercredi 18 février 2015
un jour fait d'heures
un jour fait d'heures de temps de mer de terre de silence de joie qui descend dans la gorge et remonte dans le vomi et pour savoir quelle position avoir en toutes circonstances j'avoue simplement que je l'ignore car étant moi-même un humain je ne peux me défaire de mon corps en étant certain d'y retourner, je dois donc attendre de mourir pour savoir enfin ce que ça veut dire mais comme je ne pourrais pas revenir, je ne saurais pas dire aux vivants ce que ça veut dire, je suis donc coincé, tant pis je vis comme je peux, et ça me donne l'occasion de faire un peu de route dans me prendre au sérieux, tout est faux, depuis longtemps on ne sait plus où est la vérité, il y a 2015 ans Jésus naissait, avant lui rien et après lui des lueurs d'espoir, tout est beau mais ça ne compte pas, ce qu'il faut c'est écouter les murs, dans l'ensemble c'est fait, et tout ce qui monte rapidement n'est pas sur ce quoi il faut espérer, c'est la lenteur que préconise tous les sages, cette pesanteur qui ne peut pas être soulevée, mais de temps en temps un parcours se met à vibrer car à l'intérieur, très en profondeur vient un message qui est en bonheur ce que le malheur n'est pas, ce qui passe en creux dans l'espérance de briser la glace, car avant même de vouloir, un espace certain, un fente dans l'armure, des envies souterraines, pour que ça chante au soleil, des lunes de moissons sans une trêve, des instants pleins d'orages sans qu'un bruit ne vienne donner la direction, je suis perdu sur la terre, dans quel sens aller, que faire maintenant qui soit au centre même de la création, que faire qui soit fait à l'image de dieu, et pourquoi faire ça plutôt qu'autre chose, et comme faire le bien, quand tant de mal vit autour, il y a un chemin dans la vérité, il est là quelque part au milieu des dangers, et pourtant personne ne le connait, car ce qui se passe dans le monde est une furie dévastatrice, tout s'écroule dans la pente, il ne reste rien d'hier, tout est à reconstruire chaque jour, chaque minute, chaque seconde, il y a une lutte féroce entre ce qui est pour et ce qui est contre, en sort une vision triste, car ce qui ne va pas prend trop de place, on voudrait plus de lumière mais la boue est tenace, cet terre mélangée à l'eau qui ne prend pas de temps elle est espace, silence et tout ce qu'on peut faire c'est une flaque
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