Mais comment et donc

Mais comment et donc là je sais un espace de plus pour être ou alors vers un mont que je vois dans la brume, est-ce pour ça que tout est faible, je ne pense comprendre tout de suite l'importance de la chose, ce qui me manque c'est un plan, vous savez ce qui se passe dans le canon quand ça fait boum on ne sait pas où ça va atterrir, alors je préfère la paix, au moins dans une situation claire on sait à quoi s'en tenir, il n'y a pas de raison de se perdre au milieu de gens qui n'ont pas eu d'enfance facile, alors comment ça va, je ne sais rien dire d'autre, tellement la communication est lourde de sous-entendu car au-dessus c'est bouché, ça ne passe plus, et contrairement au déboucheur de canalisation qui font merveille, pour l'humain il n'y a rien de la sorte, si bien qu'il n'y a plus d'espoir, le champ est vide, et pour une raison que j'ignore tout semble étranger à l'idée de communier dans la paix, ce qui pourrait être une concrétisation des efforts, mais pour ça il faut s'adresser à dieu, ce qui n'est pas facile car il prend son temps et ne vient sur terre que les 4000 ans alors pour être sûr de prendre la bonne décision je commence par faire un effort de réflexion, et si j'avais raison, mais contre tout le monde, autrement ce n'est pas du jeu, c'est trop facile, il faut partir loin si loin que tout est désert, il ne se passe rien c'est une chance de rencontrer quelqu'un, mais là je passe car sur terre il y a des monstres, des gens qui ne pensent pas dans la normalité, ils sont dehors, dans une folie de perdre tout ce qui compte au profit d'un instant de médiocrité, mais là aussi bien qu'ici, je fais un rêve, et si tout le monde était gentil, ce qui voudrait dire qu'il n'y aurait plus de police, plus d'armée, plus d'armes qui tuent, plus de chiens, plus de femmes, plus de raison de vivre, alors au centre d'une cloison bien étudiée je dois faire un aveu, c'est vous qui êtes responsable, moi je siffle dans mon coin, je ne veux rien et même si on est forcé d'aller vivre sur Mars, je ne suis pas d'accord à rester au même endroit au prétexte que la situation exige de prendre un seau sans avoir fait caca après le goûter, mais ça c'est mon choix, ça ne concerne personne, si j'ai envie de vivre c'est mon problème et quand je fais exprès c'est pour une bonne raison, avoir la croyance que ce que je fais ça compte pour l'humanité entière, c'est à dire que moi tout seul je sais ce qu'attend l'humanité, car je suis un humain, je sais ce que c'est et je vois ce que je vois des milliers de gens pleurant la mort du pape, et pour ça aussi moi je bois du vin, et quand c'est fini, je ne le regrette pas, je sais simplement que tout est bien à condition de le croire, car si on perd son lapin dans les hautes herbes et si je me fais pousser la barbe, ça ne changera pas le monde, il faut donc trouver autre chose, je passe ma vie à chercher un moyen de faire un trou assez grand pour passer à côté, mais ce qui m'arrive le plus souvent c'est de mettre un couteau à droite de l'assiette et une fourchette à gauche de l'assiette, mais ce n'est pas moi qui fait la cuisine, moi j'attends que ça cuise, c'est mon seul plaisir, autrement j'aime aussi marcher dans les rues, et avoir la sensation que c'est possible, mais là encore je ne le fais pas immédiatement, j'attends un peu pour avoir la certitude que le chemin n'est pas piégé, ça prend du temps mais à choisir je préfère garder mes deux jambes et mes deux bras, et le reste aussi, ce n'est pas une plaisanterie car je sais que le centre est mou et quand les mouches vont venir prendre de l'altitude alors dans un mois de janvier propice à être le premier mois de l'année, c'est comme ça que je sais que le jour commence rapidement, ensuite ça ralentit forcément, l'énergie s'en va, les pantalons flottent, c'est une chance de perdre l'équilibre, d'un seul coup on passe devant dieu, alors qu'on croyait vivre encore des années, mais c'est quand même mieux le paradis, alors pour être sûr de partir au bon moment dans une voiture qui ne sent pas le plastique, mais que je connais depuis le mois de mars 2014, c'est un choix de mercure dans un plan aussi plat que possible alors réunissant tous ce que je trouve d'endives, de peintures, de silences qui peuvent aboyer quand on attend que ça monte au-dessus d'un niveau désigné comme étant le plus petit serpent qui sonne quand c'est l'heure de manger, mais non, ce n'est pas fait pour être personnifier, c'est juste un lieu commun sans aspect positif, un quoi, mais splendide, juste au bon moment, c'est formidable, on était là, dans l'insousciance légère qui ne soupçonne rien, et tout à coup sans prévenir que demain il y a une réunion des chefs pour décider que tout ce qui est rouge sera un signal d'alerte, on ferme les portes et on passe à autre chose c'est mercredi on se passe les vaccins, dans une bonne entente de malades bientôt guéris au détriment des aliments salés, mais que voulez-vous, ça n'arrête pas d'entrer sortir, alors pour bien se positionner dans la pièce, il faut bien faire attention à la porte, car c'est de là que peut arriver le tortionnaire alors prudence et concentration, ce n'est pas aujourd'hui mais on ne sait jamais et c'était demain à moins que ça ne soit après et encore après ou alors avant mais ça c'est encore plus maintenant