when is it now

dimanche 1 novembre 2009

j'ai compris tous les corps, un amas de non sens qui se verbalise dans le désordre des émotions incontrôlées, certains passe à travers, d'autres restent collés comme des mouches, les regard s'échangent dans le vide, le reste devient tout dans l'ensemble improbable de la douceur éternelle, à condition de voir que le salut vient de la vision souterraine impeccablement idiote en partant du sous-sol pour arriver au grenier plein de toiles d'araignées, mais avant cela il convient de comprendre le bon déroulement de la cérémonie, au début existe une espérance molle qui ne s'exprime que par des mouvements incertains, ensuite ça devient inqualifiable, l'angoisse surnage, le réel prend l'eau, que reste-t-il de nos vingts ans, une image, une odeur, mais le rythme s'accélère, il est temps de rejoindre le quai pour continuer la route sur la terre ferme, finie la stupidité des mots qui partent dans tous les sens, l'harmonie dure une seconde dans une heure, tout le reste est un gâchis à la moutarde embusquée pour jaillir sur les mollets bien durs, voilà ce que je comprends quand je vois les humains s'asseoir dans l'espoir de se relever, mais l'attente est longue, impossible de raccourcir le délai, on n'est pas responsable de l'envie collective, ou alors il faut être un dictateur de la pensée unique, mais ça c'est uniquement dans un cas d'irrésistible ascension vers la satisfaction immédiatement répétée le temps de la présentation

Aucun commentaire: