de toute façon je sais bien de quoi me tenir ceci n'étant pas consigné, une pour toute, chance je ne sais pas comment pour dans un sens mais la chemise est bleue, dans mon choix, une surprise, des ambitions pas maîtrisées, des sens en émoi, et puis surtout ce que je trouve c'est quand même ce système qui ne permet pas de voir tout de suite ce qui se passe, par ce que ce qui ne passe pas, c'est encore ce que je préfère, car si ça va trop vite, je perds le sens, je ne suis pas sûr de savoir où je suis, je traîne sans me dire qu'il faut rentrer, ce n'est pas un bon soir, ça descend sans monter, une surface plate, des intentions ridicules, et dans quelques cas une occasion de passer un bon moment, mais alors juste comme ça, sans prétention, pour profiter d'un petit mais tout petit casse-croute, pour y croire, une bière fraîche, rien du tout, un tout petit, mais si petit plaisir quand tout s'effondre, on est vivant pour si peu de chose, il faut continuer autrement on meurt, c'est la réalité, ça commence un peu, si peu, rien, presque rien, parce que c'est comme ça, avant de faire le tour il faut commencer à rien, une fois rien, deux fois rien, quand je pense à ce que je fais, je me dis que c'est perdu, mais quand je rêve à ce que je vais vivre, ça redémarre, tout en haut, c'est la seule condition pour faire quelque chose, une croix sur le sable, un essai sans ballon, et des pâtes pour ne plus avoir faim, ça commence comme ça, ça ne change rien, c'est comme avant, tout seul dans mon corps qui n'a besoin de rien, j'ai compris depuis longtemps que le choix est neutre, il n'a besoin de rien, un peu par hasard, de toutes façons si j'avais su avant, je ne l'aurai pas cru, car chaque instant est relié à l'infini, et moi, le vivant ça ne peut pas toujours être en arrière, ça peut aussi faire un petit saut, par ceci qui est vrai, car ce qui est là c'est l'amour qui se cache, alors ce n'est pas une blague, c'est juste sale, pas propre, un sens perdu quelque part, mais l'attente est vivante