when is it now

mardi 22 octobre 2013

le soleil chauffe moins en hiver, ça me fait penser que je suis dans une certaine mesure capable de comprendre qu'à chaque fois que je suis dans la certitude de passer au bon endroit, ça me fait plaisir mais ça ne dure pas, il faut recommencer, car chaque pas écrase le précédent, alors je marche sans penser, ça me permet de voir autrement la vie, est-ce que c'est facile, oui, je pense que le moment est attaché, il faut de la patience pour arriver à libérer le temps pour se consacrer sérieusement à l'étude des possibilité de faire ce qu'on sait faire sans avoir à toujours peser de tout son poids pour renoncer à faire un effort, il est nécessaire de commencer à ne plus rêver pour entre ensuite dans une suite de passages qui mènent à la réalité, ce moment particulier est toujours dans un endroit compliqué, il faut attendre, longtemps, ne pas affronter le sens sans avoir auparavant réaliser que chaque mot est dans une boîte, trouver la clé, prendre le bon côté, recommencer à chaque fois et ne pas sombrer avant d'avoir atteint une balise, ça clignote dans la nuit pour avertir du danger, mais moi la nuit je dors et quand je me réveille, la lumière du jour écrase tout le reste, je regarde mais je ne vois rien, il faut faire attention, c'est comme ça qu'on peut un petit peu, un tout petit peu ouvrir la porte, sans rien voir d'autre, on aperçoit une lumière qui n'existe pas, ce n'est pas inquiétant, c'est réconfortant, mais avant de savoir on est poussé dans un tourbillon de pensées contradictoires, car comment bien comprendre ce qui se passe quand il faut en même temps se dire qu'il est l'heure, vite je me dépêche, je ne dois pas rater le début, même si je sais qu'après il faudra attendre la fin, je ne sais pas faire autrement, je suis comme ça, une différence ou une autre, je ne sais pas, ça devrait aller, mais comme il est impossible de savoir ce qui va se passer dans une minute, je crois qu'il est plus sage de vivre au présent, ce qui compte maintenant c'est de franchir une limite, ensuite je regarde ce qui se passe, tout va bien, je continue

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