quand vais-je savoir devoir le champs de ma certitude, avant de faire ce que je sais je prends toujours le temps de bien apprécier la situation, est-ce que je peux faire ça, je me pose la question, ça commence dans les choux, si j'avais la chance de partir à l'heure, mais il y a toujours quelque chose qui me retarde, une salade de fruit, un asticot dans la terre, des choix difficiles à porter, et pour couronner le tout je suis toujours dans la même situation, si ça continue je crois que je vais aller me plaindre, ce n'est pas possible de ne rien faire, comment peut-elle toujours ignorer ce qu'on pense d'elle, mais non, elle continue à vivre, alors que dieu la rappelle, il faudrait être raisonnable et quitter cette terre pendant qu'il en est encore temps, car les places sont chères, ça dépend de l'âge plus on est vieux et plus c'est dur, on ne comprend plus rien, le corps tombe dans le minimum d'effort, il n'y a plus d'énergie, mais la vie continue, les regards par la fenêtre, les repas vers le suicide, mais je ne dis pas cela pour m'inquiéter, je veux juste clarifier les choses, tout va bien depuis vingt ans, alors que faire d'autre, attendre que ça passe, ensuite je me dépêche, il faut faire vite, le temps n'est pas perdu, il est juste en attente, un jour je saurai faire un pas de plus, j'y tiens, ça compte pour moi, un pas de plus c'est parfois le plus dur à faire, alors en moins on peut toujours esssayer, car ce qui est aquis c'est toujours le meilleur, ensuite il faut accepter de perdre, c'est la loi de la vie, comment peut-on espérer changer ça, c'est profonément inscrit en nous, c'est une part non négligeable, une ancienne version qui revient à la mode, des endroits où on va, des voitures bleues des habits longs, de la confiture au petit déjeuner, et ça ne vient toujours pas, je commence à m'inquiéter, le médecin m'avait bien dit d'attendre 20 ans, alors je vois le bout du tunnel