when is it now

lundi 18 janvier 2010

par la sortie de l'arrière on peut voir tout ce que je peux espérer voir dans l'étendue d'herbe verte qui passe devant mes yeux d'enfant, mais pour le moment je vis sans me poser la question qui tue, je veux simplement considérer la possibilité de faire ce que je veux, ensuite je voudrai bien arrêter un petit peu pour essayer de comprendre ce qui vient de se passer, en d'autres mots c'est comme ça que ça se passe, pas autrement, ou alors ça vient bien mais pas assez, c'est vrai quand même, mais faut pas être trop gourmand, juste une petite satisfaction, histoire de commencer du bon pied, mais très vite ça dérape sans prévenir, un ennui dans le moteur, une poussière d'étoile sans aérateur pour prévenir en cas de passage à vide, mais je vous en prie, ouvrez la porte si vous voulez entrez, moi je préfère attendre pour voir ce qui se passe, je préfère regarder avec un regard lourd de sous-entendus qui ne sortiront pas de la pièce, je ne dis rien, j'attend que ça vienne, en Autriche, ensuite ça repart, ça ne reste jamais longtemps, une seconde, une minute et puis ça s'en va, ça revient quand ça veut, même quand je ne le veux pas, mais la vie impose un rythme qui vient d'ailleurs, pas de moi en tout cas et sûrement pas d'un humain, on est tous trop proche de soi pour imaginer autre chose que soi, alors il faut partir dans un chemin différent car il est évident que tout est à portée si on veut bien se donner la peine d'avancer, voilà où j'en suis

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