when is it now

mardi 27 janvier 2009

il faut dire quelquechose, cela ne peux plus durer, le silence est d'or, mais la parole est utile pour échanger, trop de mots, on ne comprend plus rien, simplifer le discours, dîtes, j'ai ou je suis, cela suffira, nous n'avons pas besoin de connaître les détails de votre vie, pas le temps ni la patience d'écouter toujours la même chose, le train train, les vacances, l'ambition, le pouvoir d'achat, alors les mots pour ça, vous comprendrez qu'on peut souhaiter autre chose, parler pour ne rien dire, ça c'est bien, du temps à perdre, alors là je dis d'accord, par où commence-t-on, pas de début évidemment, un milieu vers la droite, je prends, faut jouer collectif, coup de sifflet, Dieu appelle les vaincus, vous êtes tombés dans le trou, ça passe trop vite, vous savez moi ça m'est bien égal, j'ai une liste, allez hop, vous verrez, si vous croyez vous aurez, pendant ce temps là, les vainqueurs étaient repartis dans la galère du quotidien, le petit fait ses dents, le grand sèche les cours, rien à faire d'autre, faut lutter avec ténacité, même si ça resemble à des moulins à vent, passe, passe, souffle, souffle, il vient de loin et tourne à gauche, à demain
ô joie éternelle, je ne vis qu'un instant, avant c'est l'inconnu, après c'est deux connus, mais ça ne change rien, il faut avancer sans poser de question, et de toute façon à qui on pourrait en poser, y'a pas de guichetier, que des machines qui ne rendent pas la monnaie, alors j'attends qu'un train passe, sans savoir où je vais, vers demain, connais pas, mais c'est l'heure de manger, heureusement qu'il y a au moins trois fois dans la journée où je m'arrêt pour manger, ça cale et ensuite on peut divaguer en sifflant sans emettre de sons, c'est l'heure du transit, si j'ai mangé trop gras, ça gargouille pour annoncer que ça va être plutôt liquide, c'est une vie trépidente, chaque jour a un soir, enfin le repos, après une journée à se tourner les pouces dans le sens indiqué, je peux m'assseoir et profiter du bonheur du foyer, même si on ne vit qu'une fois, je ne regrette pas le passé avec ma femme, nous nous sommes si bien entendus qu'à la fin on se parlait plus, un regard suffisait et parfois il était si intense que j'avais l'impression d'avoir été choqué par une parole implacable, cette force était inhumaine, nous nous sommes quitté pour hurler dans notre coin
durant ma première vie, j'ai vu grandir mes jambes et mon cou et ma tête, à la fin j'étais si lourd que je ne pouvais plus bouger, coincé sous une étagère en bois et devant je voyais la lune qui n'était jamais ronde, quand c'est carré c'est plus facile à ranger, mais ce n'est pas moi qui m'occupait du ménage, une dame passait le matin, je l'attendais comme le messie, n'ayant aucune autre croyance, je la priais de bien vouloir s'asseoir à côté de moi, bavardons un peu, je ne suis pas uniquement une enveloppe encombrante,je peux être aimé aussi, qu'en pensez vous, la dame me sourit et me montra ses jambes, c'est pas de veine, j'ai filé le bas gauche, je ne perdais pas une miette de cet entretien qui alimenterait toute ma journée en sautillements réjouissants, mais c'était l'heure du départ, à demain, pour combien e temps encore, c'était déjà la troisième personne qu'on m'envoyait, les deux précédentes avaient renoncé à venir sans me dire en revoir, ne voulaient-elles plus jamais me voir, sur le coup, j'en fus ému, mais l'important était d'attendre la remplaçante, ça devenait même un jeu, une blonde ou une à poil court, je cherche seulement à bavarder avec elle

lundi 26 janvier 2009

légèrement je m'assois, sans penser encore au moment où il faudra me relever, c'est un autre moment caché par un neurone, la vision présente est totale, je suis dans une position que je sais ne pas pouvoir tenir trop longtemps, je dois marcher pour faire circuler le sang dans mon corps, si je reste assis trop longtemps, je suis bien, j'ai marché avant de m'asseoir, même un peu trop, alors cette pause est la bien venue, je ne m'inquiète pas de mon état de santé, j'erre dans l'entresol d'une pensée gazeuse, va-t-elle éclore en pleine lumière aveuglante, je la regarde se développer comme une fleur avec le temps, le temps revient à mon niveau, quelle heure est-il, fin de la séance, conscience en voie de réanimation, oui je sais, je dois y aller, encore une goutte, j'avais soif de savoir, mais le temps presse, on essaiera une autre jour, ça y est, je me lève, il faut se remettre en route, que dirait-on si je restais à rien faire jusqu'à la nuit, encore un sdf, il y a des heures à ne pas dépasser, l'action passe vers l'inaction dans un autre lieu, du rythme, de l'envie, éviter l'écrasement en milieu hostile, on est bien chez soi, un temps à l'abri des autres
la vertu est en berne, elle se cache sous le drapeau quand la mode est au gonflage des bouts, seins, lèvres, fesses, nez, qu'il faut montrer pour susciter la bave coulante du désir, plus d'amour, du plastique qui s'use, faut-il un carnet d'entretien, vidange tous les amants, pompe beaucoup les shadock dans ces temps de perte de sens, la passion de l'instant se réincarne sans cesse, comme des peaux qui se superposent et se détruisent de plus en plus vite, les objets rentrent dans la danse de la pensée en bouillonnement permanent, le téléphone jadis familial et éternel se change d'un mois sur l'autre, promettant à chaque fois le bonheur ultime, mais en même temps l'isolement grandit, on est bien seul, on ne parle plus, le téléphone sert pour écouter la radio, c'est le désert dans le bruit, chacun est dans une bulle, va-t-elle éclater, pour que l'amour passe dans les coeurs, enfin une révolution sans bourgeois, sans travailleurs, sans patron, avec rien, des corps étendus sous la terre, en paix avec eux-mêmes, alors là ils sont tous d'accord, c'est l'harmonie, mais faut-il attendre l'extrémité pour se réjouir du temps qui passe
il faut bien avouer que le soleil tourne autour de moi, je suis celui qui ne brille pas, j'ai besoin de lumière pour espérer, autrement je m'ennuie dans le noir du désespoir, oh une fleur qui se fane, pourquoi tout s'arrête, le jour, le mois de septembre, la fin d'août, le 26 décembre, il faut recommencer, remonter le mécanisme interne, la biologie du corps est alimenté par la grâce, tous ces organes qui s'organisent pour faire lever le pied gauche, pas trop haut ni trop bas, on risquerait de taper contre le bord du trottoir, et comme un avion qui décolle défiant la pesanteur, le corps, pendant un petit instant est en complet déséquilibre, va-t-il s'effondrer, et bien non, un mouvement imperceptible du bassin remet tout le monde en place, une magie qui passe complètement inaperçue, regardez ces hordes de gens qui courent en tous sens, pensent-ils un instant à l'engin merveilleux qui leur sert de robot bine huilé, l'humain marche sur la tête quand il s'agit de rester immobile, respectueusement incliné devant la création la plus aboutie au-dessus de toutes les espèces, car l'humanité est la seule sur terre à être consciente qu'il est vingt heure deux, trop tard pour entendre "bonjour,

vendredi 23 janvier 2009

Darwin le génie, avant lui rien, après lui l'Origine des Espèces, grâce à son flair et à son observation de la nature, il a compris que le hasard conduisait la création, aujourd'hui les généticiens ne disent pas autre chose, en 1859, impossible de vérifier que l'idée est vraie dans nos atomes, à l'époque c'est un sentiment d'observateur, l'homme se penche sur ce qui l'entoure et faisant confiance à son inspiration, tente une interprétation du monde, c'est un choc, le monde scientifique et religieux s'indigne, un homme sans dieu, c'est une imposture, 150 ans ans après Darwin, la société a beaucoup évoluée, l'indifférence règne, le progrès technique a permis de vivre seul, son chauffage, sa télé, sa machine à laver le linge et même la vaisselle, sa voiture à deux places mini, pas encore de voiture à une place, les liens de solidarité familiale ont disparu, Dieu? un voisin? des églises lilliputiennes sont entourées par des banlieues immenses, au hasard on prie vers le ciel, tout seul sous l'immensité galactique et pourtant j'ai un sentiment de bonheur, mes atomes sont contents, le sont-ils par hasard, c'est une prière à Marie mère de Dieu
Messier le retour, ce n'est pas Batman returns avec un petit ventre arrondi et une bouille de castor mouillé dans les affaires, aujourd'hui il nous dit que nous vivons dans un monde pourri qu'il a fabriqué plus jeune, il l'est moins , c'est l'heure du repentir, oui j'ai fauté, mais faute avouée à moitié oubliée, qui se souvient de Vivendi, dans le trou noir de l'actualité saturée par les milliards de la crise financière, les hommes ont l'impression de compter quand la terre tourne sans qu'ils le veuillent, c'est surtout vrai des banquiers qui pensent que l'argent règle les rapports entre les êtres, c'est rai quand il s'agit de payer les factures, mais pas pour s'aimer, se faire confiance, sans argent c'est l'eau fraîche, un regard, amour, avec l'argent c'est voiture, maison, vacance, stress, projets compliqués, fatigue, vieillesse, usure, insatisfaction, mort, héritage, et ça dure depuis que l'homme existe, depuis la fin du paradis quand Adam voyait Eve nue sans vouloir durcir sa position, mais le rêve est toujours disponible, alors vivons en rêvant qu'il est possible de se sortir de la boue de la pensée monétaire, le travail c'est pas pour gagner de l'argent
le pauvre Julien Dray, ju-ju pour les intimes est dans le jus jusqu'au cou, qu'a-t-il fait de si condamnable, condamné d'abord par ses amis, au Ps on le lâche comme une bête honteuse qui pourrait contaminer le troupeau, de quoi l'accuse-t-on, d'avoir manier trop d'argent sans en faire la comptabilité, crime encore plus atroce, d'avoir fréquenté des magasins de luxe comme un député de droite, c'est là son erreur qui fait dire à Martine Aubry, c'est une affaire privée, effectivement, c'est pas du service publique de la gauche militante, c'est plutôt de la gauche caviar qui semblait avoir disparu depuis la mort de Miterand, la question pour JuJu, c'est pourquoi lui, qui ont intérêt à le faire mourir politiquement et pourquoi pas un suicide, style Beregovoy, le mystère reste entier, monsieur Dray se demande d'où ça vient, le vent a tourné rue de Solférino, serait-ce maintenant l'heure de Waterloo morne pleine, Aubry fait le ménage, je ne veux voir qu'une seule tête, celle qui dépasse à la trappe, une façon spartiate de gérer un groupe ou alors se dit-elle, ce qu'a fait Sarkozy pour gagner, je peux le faire aussi, la tête et les jambes, la tête c'est moi et les jambes c'est les autres, d'ac Sarko
j'aurais pas cru qu'encore aujourd'hui un membre de l'eglise catholique haut placé remette en cause la shoa, la disparition de 6 millions de juifs en cinq ans, enfoirés de curé extremiste toujours à remmettre sur le grill la dénonciation de Jésus par les juifs, 2009 ans que ça dure, et ça continue avec Israël qui se débrouille pour avoir contre lui les arabes et les perses, le président iranien menace de lancer des missiles sur Tel Aviv, vive l'humain débarassé de la religion, vivons en frères et soeurs, respirons le même air, chantons la paix dans le monde et avec mes voisins, le présent dans l'amour, plus de responsable de prière, qui sont-ils ceux qui se proclament spécialistes, des hommes et des femmes avec des corps comme n'importe qui, il n'y à pas de métier de prier, chaque être humain peut prier pour se rassembler dans la joie, il n'y a rien d'autre qui compte, que le vatican deviennent un musée, que les églises soient transfomées en lieu de joie, plus de rituel ennuyeux, de la fantaisie, du spectacle, oublier le corps dans la danse, l'esprit s'envole vers le ciel, plus de violence, aimons-nous simplement sans demander à personne le droit de le faire

jeudi 22 janvier 2009

moi je dis, faut pas se laisser marcher sur les pieds, on va leur montrer de quoi on est capable, mais que faire, les manifs c'est ringards y'a plus que des casseurs, faut trouver quelque chose de fort qui frappe les imaginations, moi j'ai une idée, l'autre jour j'étais chez mes parents et je feuilletais le journal de Mickey de mon petit frère, dans une des histoires dans le magazine, on voyait des cowboys prendre des poteaux télégraphiques au lasso pour détruire les lignes qui auraient pu transmettre leur signalement, ouais, tu veux en venir où exactement, dans le far west on coupe les fils qui font courir l'information, et qu'est ce qui fait courir aujourd'hui, le TGV, il t'emmène de Marseille à Londres en passant par Toulouse en quelques heures, c'est le fer de lance de la modernité, voilà l'idée, des fers à béton qu'on va balancer sur les lignes haute tension, tu vas voir qu'on va foutre le bordel, ouais mais on peut pas signer notre action, t'inquiète, ça va les rendre dingue, ils vont bien finir par nous retrouver, un sale moment en perspective, mais si peu comparé à tous ce zozos coincés dans un train tellement rapide, combattons la modernité, vive l'anarchie
une année c'est six millions, la suivante c'est douze, la troisième c'est cinquante et la quatrième c'est un trou de quatre milliards, il sont maboule à la Société Générale, ils confient la Banque de France à un petiot qui joue à qui veut gagner de millions, pas des milliards, quand on les voit ces banquiers ventripotents, le crâne dégarni, on se dit qu'ils doivent être drôlement intelligents, mais voilà qu'ils donnent les clés de la boutique au premier venu, et maintenant il leur faut encore de l'argent, de notre argent qui passe aux impôts, pas celui qu'on leur donne quotidiennement dans les frais de tenue de compte, y'en avait pas assez, ils pouvaient pas boucler le mois, comme beaucoup de français, mais à l'inverse du péquin moyen qui se paye des agios, les banquiers ont su attirer l'oreille de notre cher président, vous souffrez, tenez, un chèque de dix milliards, si, si j'insiste vous faîtes tellement pour le peuple, et si maintenant on passait à table, c'est le contribuable qui règle la note, vous savez celui qui gagne moins en travaillant plus, mais la France est un grand pays, on peut être fier même si c'est trop cher, l'honneur c'est le bonheur
quand je pense qu'il faut cinq jours pour passer du lundi au vendredi, et pas de progrès dans ce domaine, ça dure depuis des siècles, aucune avancée sociale, je n'ai jamais entendu un syndicaliste revendiquer la suppression du lundi, enfin sauf ceux qui picolaient le dimanche soir, de toute façon les planqués, ils l'avaient leur lundi, mais c'était perso, pas question d'en faire profiter la masse laborieuse, on s'étonne qu'aujourd'hui les syndicats ne représente qu'une minorité de travailleurs, mais faut voir que Blondel, Krazuki, monsieur le baron Selière n'ont pas donné le bon exemple, des commissions occultes, des trafics loin de la base, alors la base elle s'est tirée, fallait payer une cotisation pour engrosser leur train de vie, on était loin des grandes heures des gueules cassées, le drapeau rouge flottant au vent, mais là y'avait du boulot, en face d'eux des capitalistes du 19ème siècle qui faisaient tirer les soldats, dans l'époque moderne les discours se sont émoussés, plus de lame tranchante, juste, merci de votre compréhension quand on attend depuis une heure un train qui arrive déjà plein, on ne sait même pas pourquoi ils font grêve
passe moi l'éponge, faudrait oublier mes dettes, je suis de bonne foi, on m'a poussé à dépenser sans compter, alors aujourd'hui je dis stop, avec une petite aide, une compréhension, j'ai acheté une télé, je la regarde jamais, c'est pour mes petits-enfants quand il viennent me voir aux grandes vacances, j'ai aussi fait l'acquisition d'une chaîne hi fi Bang and Olufsen, j'ai depuis mon enfance eu l'habitude d'écouter la radio sur de très bons appareils, j'ai développé une oreille très sensible qui se heurte en écoutant des lecteurs mp3, je ne connais pas de plus grand moment relaxant qu'en sirotant un whisky 30 ans d'âge que je fais spécialement venir d'Ecosse, avec une symphonie de Bethoven dans toute sa palette sonore, mais il est l'heure de sortir rox et Rouky, mes deux labradors, cadeau de mon ami le prince de mesdeux, alors forcément deux chiens, qu'est ce que ça bouffe ces bestiaux, mais bon je ne vais t'embêter avec mess soucis domestiques, je te demande juste un geste, toi un banquier aidé par Sarkozy qui n'est pas ton ami, nous deux on se connaît depuis l'Algérie, ha je savais bien que je pouvais compter sur toi, je t'ai quand même sauvé la vie dans le djebel, mais tu as raison, vivons au présent

to buy, you must earn money

to buy, you must earn money, not worry if you can take credit, but in the end you will be poorer than before, but it is not possible, if you're poor you can not be more or less, yes, but your brain has recorded material comforts provided by the generosity of credit, lend to the poor is to put their heads under water, it would better enable them to live well in society, couples can get out well, even though each has a small salary, with attention to unnecessary expenditure and by not taking credit, we can go far and even save money by tightening the belt can buy a house in the suburbs, is the dream of a lifetime, sweat blood and water for a small home with a mat at the door, it is time to leave laying with the feet in front, Children sell the shack and invest in a bar where they will encourage old people to pass the weapons to the left after lifting the right elbow, life is like a corkscrew, it is jammed during 60 years and after it jump into the mouth to send you to the department of cancer and arthritis,

Uncertainty in a vibrant

Uncertainty in a vibrant doubt horrible, I can not imagine the end of my absence, as talked my brother-in-law after eight Martini, it’s not the alcohol, which gave him this magnetic resonance but a kind of talk automatic triggers at the end of the seventh glass, the eighth it was still at the same level as before, he was born in the ninth, meaning he fell into the arms of the bouncer who sang to him a little lullaby before the swing in the gutter, one day he was standing in daylight, it was rather accustomed to see him the day when he slept, all the night to the bar, this special day the sun blinded him, he saw the light melt on him and tell him, you're finished Martini, an old memory from his youth up to the surface of his consciousness painful, I am not named Martini, the light had a slump blinking, from the sky came a big voice that said , which is who has been deceived in the preparation of the case, forgive me my guy, we come back one of these days, but the damage was done, my brother in law started to drink water and became so great that one said he was illuminating the night

mercredi 21 janvier 2009

when I think of my life

when I think of my life, I can not, tell me that, it's true go, go, announce the victory, my everyday life is mine, so why worry, take out the great game swing between two positions, one and two, again for the three and four, to the top but he is down a slope, a fatal fall, no next to nothing, just a spectacular crash, a lack of taste at most, but you must be reasonable, the adult knows where the danger is, why one has been dying, they have not given the priority in life, before dying again were they children again, unable the reason to go before the game, a day of fun that ends badly, but not for the child who returns home after spending the afternoon with a friend, at home, the adult may say, I leave the earth, a past far from divine consciousness, a return to eternity, no future, no more fine for bad parking, no more stories with Neighbours, no ear to break the feet, just a desire to collect his last energies in a blast that announces the opening of talks with the funeral
parfois je me vois, dans une vitrine de magasin qui me renvoie mon image mais pris par la dynamisme de la marche cela ne dure qu'une seconde, je ne suis pas du style à me planter devant un miroir pour constater qu'un plouc est à ma place, ce n'est pas moi ce type, je me retourne, personne derrière moi, personne à mes côtés, je suis seul en face de cette forme, comment ai-je pu laissé passer le temps sans pouvoir lui dire, stop, je descends là, mais la force de vie est plus forte, elle me porte depuis ma naissance dans l'espérance du pourrissement, O joie de la putréfaction, enfin une odeur qui décoiffe, le verre se casse, y'a plus rien à bouffer, enfin seul sans la chair, un tas d'os, heureusement qu'il ont fait graver mon nom sur la stèle, personne ne me reconnaîtrait dans cette tenue, ainsi va la vie, au trou, alors avant c'est de la rigolade, tu pisses quand t'as envie, tu chies matin ou soir, voilà des préoccupations qui traversent la société, du président au hamster qui alimente en éléctricité mon poste de télévision, un côté c'est jaune de l'autre c'est marron, forcément, les jeunes c'est marrant, c'est pas comme les vieux, je serai comme ça moi? ça craint mieux vaut pas y penser, aujourd'hui c'est mardi
le oui l'emporte, elle veut bien que je l'embrasse, elle ouvre son intimité, un monde caché que je libère de sa peur, je me vis comme un héros de la libération, un Che Guevara de bac à sable, mais quand même un sentiment de résistance à l'ennui, c'est mon plus grand ennemi, une vie à rien faire qu'à regarder les trains, c'est bon quand on a 5 ans, mais après à 30, faut foncer, faut séduire le maximum de femme, le temps presse, à 60 c'est foutu, on en tient une qu'on lâche plus, j'ai trop fait la fête dans ma vie, je suis cassé de tous les côtés, je préfère avoir une infirmière à disposition, on se connaît trop bien tous les deux pour chercher à se séduire, on vit comme deux amis sans autre pulsion que de se regarder en buvant de l'orangeade, heureusement qu'un ne vit pas deux fois, je suis bien comptent d'avoir finit cette vie, je suis sur la pente douce après 20 ans de furie, qu'est ce qu'on est bête quand on est jeune, on court comme des lapins après des lubies frivoles qui changent au gré ed l'inspiration, pas un instantà réfléchir au coup d'après, celui d'avant est périmé, il avait à peine une heure, des contrariétés, des coups tordus, ouf, j'en suis sorti
arrêtons de penser, il faut oublier peu à peu tout ce qu'on nous a appris comme étant la raison, la nature ne vit pas de la même façon, elle n'élabore pas des plans sur la lune, elle respire avec le soleil, passe de l'ombre à la lumière sans applaudissements, l'humain a perdu la notice de son ancêtre amphibien, glou glou, puis ce fut le singe et moi, qui espère ne pas oublier comment organiser ma pensée pour écrire mes niaiseries, comment oublier qu'un avion vole, ou qu'une voiture avance en enclenchant la première et en levant le pied de l'embrayage, des données nouvelles, impossible de les concevoir 1000 ans auparavant, et pourtant l'humain a toujours respirer sans avoir besoin de téléphoner, il s'est reproduit sans péridurale, on avance toujours avec deux pieds mais en ville on marche sur des trottoirs, il n'y a plus au milieu de la rue une rigole pour qu'y coule les déchets et les excréments, tout se passe en sous-sol, à l'abri du regard et sans heurter le nez, au passage d'une dame, on peut happer un parfum cher ou vulgaire, mais dans les deux cas c'est pour sentir bon, on n'a pas tous les mêmes valeurs, on n'a pasencore inventer un parfum senteur caca
dans le présent, agir est difficile, il vaut mieux se préparer en amont et se lancer à corps perdu dans un instant qui passe, il faut recommencer à charger la mule, ainsi de suite jusqu'à la nuit, les lumières de la ville s'allument, c'est le temps mort, le corps se glisse sous la couette, il est horizontal, prêt au voyage dans l'espace de sa conscience souterraine, rêves et cauchemars se préparent depuis la nuit précédente, attention, dans une minute c'est l'endormissement, que tout le monde soit prêt à lancer les grappins, ce soir nous attaquons le foie, nos informateurs du jour nous ont prévenu que l'individu avait arroser son anniversaire et qu'il s'est couché plus tard que d'habitude, alors consigne n°1, on appuie sur la relation foie, première fois, autrefois, viande crue qui donne mal au ventre, réveil en sueur à quatre heure, lever hagard, direction la cuisine en allant vers la salle de bain, demi tour en se cognant contre le pied du lit, ouverture du frigo, une gorgée d'eau pétillante, glou glou dans le ventre, gla gla sous les pieds,le carrelage froid, un mouvement d'épaules vers le haut, possibilité de retrouver le lit pour une fin de sommeil heureux, rêve érotique quand le réveil sonne
pourquoi se taire, il faut parler, mon cerveau me le permet, action chimique, mécanique, électrique, un ensemble de tuyaux microscopiques s'organise pour que je sorte un, merde encore un pv, l'humain est doté d'une capacité surhumaine et il l'utilise sans penser à mal, il ne fait pas du bien, l'histoire en est pleine, organisations mafieuses, dictateurs, dénonciateurs, escrocs, sous prétexte d'enfance malheureuse écrasent tout sur leur passage, trahisons, confiance interdite, le plus malin emporte la mise, avec courage des femmes et des hommes se lèvent pour dénoncer l'injustice mais personne ne les écoute, chacun pense à soi, comment éviter les galères et tant pis si les autres n'y arrivent pas, l'égoïsme est solide, c'est un rempart contre l'amour, quand les poules auront des dents, l'humain pourra aimer, accepter, encourager, partager sans juger, sans intérêt personnel, pour le moment la lutte est féroce, on est tous les uns contre les autres, on s'épie cherchant la faille pour démolir l'ensemble, c'est un jeu de quille géant sur la terre entière, avec les moyens de communication moderne on peut haïr à distance en écrasant ses concurrents, le commerce pas l'amour
il était une fois une marchande de légumes qui ne vendait que des choux-fleurs, pourquoi cela lui demanda une dame, dans mon jardin, lui répondit la marchande, je n'ai planté que des fleurs pour que ce soit beau et des choux à côté, une nuit j'entendis la pluie qui arrosait mes fleurs, tant mieux me dis-je, je n'aurais pas à le faire demain matin, mais quand elle se réveilla les fleurs avaient disparu et les choux avaient blanchi en leur milieu, voilà qui est bizarre se dit-elle, des fleurs en choux ou alors des fleurs choux ou des choux fleurs, tiens ça sonne bien, pour ne pas tromper sa clientèle elle en prît un pour le cuisiner, ma foi ce n'est pas mauvais, ça me rappelle le parfum d'une rose ancienne qui était mon chou chou, en mémoire de toutes mes fleurs je décidais de ne vendre que des choux-fleurs qui me rappelaient mon jardin d'antan quand ma jeunesse fleurissait dans le vent tiède d'une après-midi ensoleillée

mardi 20 janvier 2009

pour pouvoir acheter, il faut gagner de l'argent, si t'en a pas tu peux prendre un crédit, mais à la fin tu seras plus pauvre qu'avant, mais c'est pas possible, si t'es pauvre tu peux pas l'être plus ou moins, oui mais ton cerveau a enregistré le confort matériel procuré par la largesse des sociétés de crédit, prêter à des pauvres, c'est pour leur mettre la tête sous l'eau, on ferait mieux de leur permettre de vivre bien dans la société, en couple on peut bien s'en sortir, même si chacun a un petit salaire, en faisant attention aux dépenses superflues et en ne prenant pas de crédit, on peut aller loin et même en économisant en se serrant la ceinture on peut s'acheter une maison en banlieue, c'est le rêve d'une vie, suer sang et eau pour avoir un petit chez soi avec un paillasson devant la porte, il est temps d'en sortir les pieds devant, les enfant revendent la bicoque et investissent dans un bar où ils vont encourager les papis à passer l'arme à gauche après avoir levé le coude de droite, la vie c'est comme un tire bouchon, il est coincé pendant 60ans et après il te saute à la gueule pour t'envoyer au rayon des cancers et de l'arthrose,
dans l'incertitude vibrante d'un doute affreux, je ne puis concevoir la fin de mon absence, ainsi parlait mon beau-frère après huit Martini, ce n'est pas l'alcool qui lui donnait cette résonance magnétique mais une sorte de parler automatique qui se déclenchait à la fin du septième verre, au huitième il en était encore au même niveau qu'au précédent, au neuvième il naissait, c'est à dire qu'il tombait dans les bras du videur qui lui chantait une petite berceuse avant de le balancer dans le caniveau, un jour qu'il était debout, on avait plutôt l'habitude de le voir couché la journée et debout la nuit pour aller au bar, un jour le soleil l'aveugla, il vit la lumière fondre sur lui et lui dire, Martini t'es fini, un vieux souvenir de jeunesse remonta à la surface de sa conscience douloureuse, je ne m'appelle pas Martini, le lumière eut un passage à vide clignotant, on entendit une grosse voix qui disait, qui c'est qui s'est encore trompé dans la préparation du dossier, excuses-moi mon gars, on repassera un de ces jours, mais le mal était fait, mon beau-frère se mit à boire de l'eau et il devint si beau qu'on eut dit qu'il illuminait la nuit
quand je pense à ma vie, je ne puis, me dire qu'il faut, aller c'est vrai, partir, annoncer la victoire, mon quotidien est à moi, alors pourquoi s'en faire, jouer, sortir le grand jeu, balancer entre deux positions, la une et la deux, recommencer pour la trois et la quatre, à la une, mai voilà qu'il descend a pente, une chute mortelle, non trois fois rien, un simple accident spectaculaire, une faute de goût tout au plus, néanmoins il faut être raisonnable, l'adulte sait où est le danger, alors pourquoi y'en a qui meurent, ils n'ont pas vu la priorité à la vie, avant de mourir étaient-ils redevenus enfants, incapable de passer la raison avant le jeu, toute une journée de plaisir qui finit mal, mais pas pour l'enfant qui rentre chez lui après avoir passé l'après-midi chez son copain, chez moi, l'adulte peut le dire aussi, il quitte la terre, un passé étranger à la conscience divine, c'est le retour à l'éternité, plus d'avenir, plus de pv pour mauvais stationnement, plus d'histoire de voisinage, plus d'oreille pour se casser les pieds, plus d'envie pour rassembler ses dernière énergies dans un souffle qui annonce l'ouverture des pourparlers avec les pompes funèbres

dimanche 18 janvier 2009

there is life an inexhaustible source

there is life an inexhaustible source, it is hope, what can we hope ? make more money, to die with dignity, to meet someone with whom we share the most part, but we must follow a simple rule if we want to keep hope, always thank everybody you meet and share joy with them, the selfish who does not speak does not expect, he keeps everything he wins, he despises the poor, he murders rivals, he sees in all its interest, in each generation there is a constant percentage of berks which varies with the times and countries, a lot of them in the period when the kings and Napoleon ruled France, Hitler's Germany, Franco's Spain, Charles’ stupid son, Africa since the end of earthly paradise, dictators, scumbags, thugs, we need them but not too much, opposite the berks, on the other side of the balance, the good living who are often fooled by berks, are we responsible, it’s said, the innocent with full hands, also good people have good king and Conversely, today France there is no longer a king, we elect the president, 1 large, 3 small(like the difference between Napoleon the first and the fird called the little and De Gaulle the big and Sarkozy the third of him) we are not responsible for his bullshit, how to know before the election he will be bling bling, billionaires boyfriend, gifts to the rich, he had said nothing in this way to be in its program, but it does not prevent me from sleeping, as long as peace

Farewell to my youth

Farewell to my youth, good morning today, there is no press anymore, I breathe regularly, no more dreams, problems reasonable, daily dull without fear or excitement, food shopping, TV, oh ! an event, no more pub after 20h tvnews, I'm not concerned, I look more satellite tv, in an hour I can watch 360 channels one second, then the film at 20h35 it's old times, awake you guys you are in 2009, the TV on demand, when you want, where you want, on a phone for football, but on channel 2, they still think as time of TV public service, the first walk on the moon, the excitement for everybody, good night the little, in black and white, the colour is now in high definition, no way to escape, it’s progress, expect that tomorow tell us that flat screens are as bad for health as base stations for mobile phones, it gives off waves, that's the communication of today, we don’t talk anymore, we chat, we webcamise , mobilize, waves that pass through the body, was initially RTL, an old French radio, many commercials and large red, now it's satellite cannons news, the bodies are riddled with microphones without knowing it, we do can not use them, we have no play button,

vendredi 16 janvier 2009

There was a time

There was a time where I was happy swimming in the carefree, but one day God showed me my fault, I was not able to save Adam, Devil, how could I, I was not born at that time then, but half admitted fault forgiven, therefore I decided to take a coat too big for me, hoping to hide myself, barely lost, God sees everything, he said, you still have half a mantle, what do you want to do with it, I keep it, it’s cold outside, too bad for you, you would have given to the poor, I could forget, ok, I thought, I prefer it, at least I will never be alone, even if I'm disappointed, I would have the opportunity to return to my fault, but God was already gone, and I began wandering away from the earthly paradise, I was firstly raced by mammoths before inventing the machine guns, meat every day, but it was raw, not very digest, until I found a cigarette lighter falling from an airplane propeller, oh joy of the grill with a touch of mustard, but when the fire 's off I was cold, it was a Monday around noon fifteen, I invented the central heating for the cave all winter, then this was the end of my life, I had to choose how to resurrect, i was butterfly, in two days I came back to life

after three it’s four

after three it’s four, but before zero, the infinity, this is where I come from, after a trip in the belly of my mother, I grew up in the oxygen breathing and eating Small pots, it was not very good but I had nothing to say, I had not yet learned to talk, then when I knew, I did not say anything, I had time to understand a mother is bleeding veins three and a half to care for her children, my life was long without passion, when I was fifty four years I left on vacation in Tunisia but the aircraft crashed in the middle of shit, we came back dressed in a prisoner suit, we had to throw our clothes and our bags, everything was imbued with poop, arrived near the Health(Paris prison’s name), we are stopped by police and locked up in the district of North Africa;
there I met a Tunisian fake jewellery thief named Joyas, his mother was Spanish, we became great friends, several times I would see him in Tunisia, but when I became too old, I have stopped travelling, just send a Christmas card for the good wishes, that is all my life, now I am dead, my friend Tunisian also, but we don’t see each other, he was put in the district of North Africa
après trois il y a quatre, mais avant zéro, c'est l'infini, c'est là d'où je viens, après un passage dans le ventre de ma mère,j'ai grandi en respirant de l'oxygène et en mangeant des petits pots, ce n'était pas très bon mais je n'avais rien à dire, je n'avais pas encore appris à parler, ensuite quand j'ai su, je n'ai rien dit, j'avais compris entre temps qu'une mère se saigne aux trois veines et demi pour s'occuper de ses enfants, ma vie fut longue sans passion, à cinquante quatre ans je partis en vacances en Tunisie mais l'avion s'écrasa en pleine merde, on est revenu habillés en tenue de prisonnier, on avait dû jeter nos vêtements et nos valises, tout était imprégné de caca, arrivés près de la Santé, on est arrêté par la police et enfermés dans le quartier de l'Afrique du Nord;
c'est là que j'ai rencontré un tunisien voleur de faux bijoux qui s'appelait Joyas, sa mère était espagnole, on est devenu de grand copains, plusieurs fois j'allais le voir en Tunisie, quand je suis devenu trop vieux, je n'ai plus voyagé, une carte à Noël pour les bons voeux, voilà toute ta ma vie, maintenant je suis mort, mon copain tunisien aussi, mais on ne se voit pas, on l'a mis dans le quartier d'Afrique du Nord
il fut un temps heureux où je baignais dans l'insouciance, mais un jour Dieu me révéla ma faute, je n'avais pas pu sauver Adam, Diable, comment l'aurais-je pu, je n'étais pas né à ce moment-là, mais faute avouée à moitié pardonnée, je décidais donc d'endosser un manteau trop grand pour moi en espérant pouvoir m'y cacher, peine perdu, Dieu voit tout, il me dit, il te reste une moitié de manteau, qu'en fais-tu, je la garde, tant pis pour toi, tu l'aurais donné à un pauvre, j'aurais pu t'oublier, o.k, je préfère ça, au moins je ne serai jamais seul, même si je t'ai déçu, aurais-je la possibilité de revenir sur ma faute, mais il n'était déjà plus là, ainsi commença mon errance loin du paradis terrestre, je fus d'abord coursé par des mammouths avant d'inventer le fusil mitrailleur, de la viande tous les jours, mais elle était crue, pas très digeste, jusqu'au jour où je trouvais un briquet tombé d'un avion à hélice, oh joie de la grillade avec une pointe de moutarde, mais quand le feu s'éteignait j'avais froid, c'était un lundi vers midi quinze, j'inventais la chaudière, grotte chauffée tout l'hiver, puis ce fut la fin de mon existence, je dus choisir comment ressusciter, ce fut en papillon, dans deux jours je renais

mercredi 14 janvier 2009

adieu à ma jeunesse, bonjour à aujourd'hui, plus rien ne presse, je respire régulièrement, plus d'idéal, des ennuis raisonnables, un quotidien terne sans excitation ni frayeur, des courses alimentaires, la télé, tiens un évènement, plus de pub après le journal de 20h, en quoi ça me concerne, je regarde plus que la tnt, ça zappe plus loin, en une heure je peux regarder 360 chaînes une seconde, alors 20h35 le film c'est de l'ortf, réveillez-vous les mecs, en 2009, c'est la télé à la demande, quand on veut où on veut, sur un téléphone pour les fondus de foot, mais sur la 2, ils pensent encore comme au temps de la télé publique, du premier pas sur la lune, l'émotion pour tout le monde, bonne nuit les petit en noir et blanc, aujourd'hui c'est la couleur en haute définition, pas moyen d'y échapper, c'est le progrès, attendons qu'on nous dise que les écrans plats sont aussi mauvais pour la santé que les antennes relais pour les téléphones mobiles, ça dégage des ondes, c'est ça la communication d'aujourd'hui, on ne se parle plus, on tchat, on webcamise, on mobilise, des ondes qui passent dans le corps, au départ c'était RTL, beaucoup de pub et des grandes gueules, maintenant c'est des satellites qui bombardent des infos, les coprs sont truffés de micros sans le savoir, on ne peut pas les utiliser, on n'a pas le bouton play,
il y a dans la vie une source inépuisable, elle s'appelle l'espérance, que peut-on espérer, gagner plus d'argent, mourir dignement, rencontrer une personne avec qui on partage l'essentiel, mais il faut respecter une règle simple si on veut garder espoir, toujours remercier et partager, l'égoïste qui ne parle pas n'espère pas, il est dans l'autre camps, celui de l'arrivisme humain, gardant tout ce qu'il gagne, méprisant les pauvres, assassinant les concurrents, voyant dans tout son intérêt, dans chaque génération on trouve un pourcentage de cons qui varie en fonction des époques et des pays, la France des rois et de Napoléon, l'Allemagne d'hitler, l'Espagne de Franco, l'Afrique depuis la fin du paradis terrestre, des dictateurs, des salauds, des voyous, il en faut mais pas trop, en face des cons, de l'autre côté de la balance, vivent les bons qui se laissent souvent berner par les cons, sont-ils responsables, les innocents aux mains pleines, on dit aussi, bon peuple bon roi et l'inverse, aujourd'hui la France n'a plus de roi, on élit le président, 1 le grand, 3 le petit, on n'est quand même pas responsable de ses conneries, comment savoir avant l'éléction qu'il va être bling bling, copain des milliardaires, des cadeaux aux plus riches, il n'avait rien dit de cette façon d'être dans son programme, ça ne m'empêche pas de dormir, tant qu'il y la paix
excusez-moi, serait-il possible de commencer ensemble notre mouvement vers Dieu, je sais que l'humain tire toujours la couverture vers soi, je demande donc un gros effort de relâchement pour se mêler dans le groupe, pas pour s'y fondre mais comme élément unique dans le regard divin, dans l'union humaine, tous ensemble marchons vers l'espérance, Un kilomètre à pied, ça use, ça use...
Un kilomètre à pied, ça use les souliers!
Deux kilomètres à pied, ça use, ça use...
Deux kilomètres à pied, ça use les souliers!
Trois kilomètres à pied, ça use, ça use...
Trois kilomètres à pied, ça use les souliers
100 kilomètres plus loin, je suis seul à chanter, les autres ont abandonné, ne peut-on faire corps dans un esprit de sacrifice, on est loin de la brebis coupée en tranche, aujourd'hui rime avec je fuis, l'espérance, le devoir, ma belle-mère, le boulot à midi, à cinq heures, plus de collectif priant, ensemble c'est au supermarché, tous ensemble c'est le premier jour des soldes, colés corps contre corps à la recherche furieuse de l'article à moi, c'est à moi, bien joué, une merdouille de plus à la maison, bientôt à la poubelle, consommation est le nouveau dieu, dans chaque ville plusieurs temples pouvant accueillir des milliers de personnes, à côté des églises, max 200 personnes dans ville de 20000 habitants, cherchez l'erreur, en 30 ans les banlieues grossisent, les églises sont repeintes,
les êtres achêtent de plus en plus et prient de moins en moins, mais le mystère fait un carton, le da vinci code prétant révéler l'amour charnel de Jésus, bingo, succès, du spirituel populaire en recherche de sens, c'est bien joli de s'équiper en multimédia, mais on connaît pas son voisin, et vas-y que je te tartines le mercredi

mardi 13 janvier 2009

l'avenir m'appartient, autant que mon auto que je risque de mettre dans le ravin, je ne suis pas rassuré, pourtant quand je regarde le passé, je suis confiant dans la possibilité de vivre après avoir vécu, mais n'en parlons plus ma chérie, je sais que tu n'aimes pas parler de ce genre de choses, je ne sais pas pourquoi j'ai envi d'y réfléchir, ça ne sert à rien mais comme beaucoup de choses ne servent pas à grand chose, alors pourquoi ne pas faire une pause, tu retournes chez ta mère pendant une semaine et moi je me libère l'esprit avec une copine que j'ai rencontré au bar hier soir, tu sais la rouquine qui est venu ce matin pour me rapporter mon écharpe, contrairement à toi, elle aime bien parler de ce qui l'inquiète, comme de ne pas avoir retrouver de petit ami après sa séparation douloureuse avec un psychiatre marié, on a bu quelques bières ensemble et à la fin de la soirée j'ai failli l'embrasser, je te l'avoue facilement car je ne pourrais te trahir, le plaisir charnel est tellement futile comparé à la tendresse qui nous unit en confiance, bref, c'est décidé, j'ai appelé ta mère qui t'attend dès demain, j'ai changé les draps de la chambre bleue, je crois qu'elle si plaira, mais il est temps de se coucher, demain il faudra faire ta valise et moi j'irai faire des courses, de la bière et des capotes, c'est uniquement pour les faire éclater, tu verras, à ton retour nous y jouerons, si il en reste
quand je vais en vacances j'emporte toujours une grande espérance, ah partir, quitter mon adresse, on ferme la porte dans l'inquiétude légère de la voir enfoncée au retour, mais à peine je mets le contact, je démarre une histoire très belle jusqu'à l'arrivée devant la maison moche de location, là je n'ai qu'une idée merveilleuse, partir pour retourner chez nous, ce cocon où nous avons nos vieilles habitudes, il faut attendre le matin suivant l'arrivée, le voyage est fatiguant, on a fourni un gros effort de concentration, l'energie est envolée, ne reste qu'un corps avachi, suant pour sortir les valises du coffre, alors le matin j'ouvre les volets, un soleil pas voilé par la polution me fait cligner les paupières, j'hume l'air vif brillant de rosée, le passé s'efface jusqu'au dernier jours des vacances, il revient d'un seul coup au payement du dernier péage, plus que quelques kilomètres avant d'ouvrir à nouveau l'espérance d'un quotidien harmonieux
tout commence aujourd'hui, hier est périmé, bon à jeter à la poubelle, mais elle est pleine, que faire, attendre qu'elle se vide, mais pourra-t-elle le faire toute seule,
c'est le problème du quotidien, il faut lutter sans arrêt contre ce qui va dans le mauvais sens, on voudrait tellement ne pas stopper devant un hic, c'est le bruit dans le cerveau quand l'opération en cours est arrêtée, pourquoi cette poubelle existe-telle, dans quel état suis-je, vide; elle est pleine, j'en perds mon latin de cuisine, il me faut un remède, quelquechose de fort qui débarasse le plancher, ça y est, j'ai trouvé, d'un geste viril, je sors le sac de poubelle, avec mes deux mains je fais un noeud, mes pieds mes transportent jusqu'au local poubelle, je jette mon sac et reviens dans la cuisine, j'ai perdu en chemin pourquoi je me suis énervé, tranquillement je mets un nouveau sac dans la poubelle, je suis content d'avoir changer de sac et je sors faire un tour, l'eprit léger avec un sourire au lèvre, finalement c'est facile d'être heureux, mais juste le jour de changement de sac poubelle
deux bons amis se retrouvent au restaurant,
-ha je te reconnais
-moi aussi
-on se fais la bise
-pas si vite, il faut un peu de temps, nous ne sommes pas vus depuis longtemps, certes ton visage me dit quelquechose, mais je ne vois pas ce qu'on a fait ensemble
-c'est vrai ce que tu dis, moi non plus je ne me souviens pas t'avoir rencontré, tu t'appelles bien Georges, moi c'est Alphonse
-ha non, moi c'est Bernard et tu n'es pas Albert
A ce momment là deux personnes assises à côté se tournent vers eux, l'un dit, moi c'est Georges, l'autre s'acclame, je suis Albert,
ils s'étaient trompé de table en s'asseyant, mais comment les premiers connaîssaient-ils les prénoms des deux autres, je me résume, Albert est méchant et merci Bernard, Alphonse ça fonce et Georges de la jungle, on mélange les quatres, il en manque un, d'Artagnan évidemment, au secours, la parole est au lecteurs
hé, tu m'as vu sortir de ma porche cayenne à 53768 euros,
non j'ai vu monté carlo
tu serais pas un peu jaloux ?
moi j'achète français, une twingo, ça prend pas de place, peu de polution, deux portes, un moteur, quatre roues, tout ce qui faut pour aller faire ses courses, autrement pour les vacances je prends le train, je suis urbain et eco, pas germain et poluo, très haut même, à la casse les grosses qui puent, pourquoi t'as besoin d'aller vite pour acheter ta baguette, prends ton vélo, un peu d'exercice au quotidien, respire, lâche les mains du volant et pense que la puissance ne vient pas de ton moteur mais de ta générosité
tu mélanges tout, j'aime les voitures confortables, les allemandes c'est le top, elles ont un cul et quand tu bourres ça monte vite, moi j'aime ça, des sensations fortes
oui écraser un gamin
arrêtes, tu m'énerves, on ne partage pas les mêmes goûts mais on peut respecter l'autre, bon, tu ne m'as pas vu sortir, je vais te montrer comme j'entre dans ma cayenne