when is it now

mercredi 3 juillet 2013

si je continue à être dans cette

si je continue à être dans cette circonstance, je veux bien me dire que c'est une situation enviable, ça me dit que mardi m'a dit que mercredi c'est rien car chaque tour compte normalement, depuis longtemps il y a des instants importants, tout de suite, un petit peu, et ça commence, ça va là, c'est tant mieux, un, deux et cent, deux, trois, et en avant, tout droit, pour savoir ce qui se passe, toujours après, c'est comme ça qu'on peut vivre dans une bulle, ça n'éclate pas, c'est lent, ça vient, mais comment croire qu'il est possible de choisir le moins possible, c'est toujours trop, on ne sait pas ce qui est bon, il faut toujours en faire trop, maintenant je compte mes envies, elles sont parties faire un tour, je ne m'inquiète pas, tout est possible mais je choisis le plus simple, je fais exprès de me positionner au point extrême, je vois mieux ce qui se passe, des joies, des peines, des moments faciles et puis le matin, un passage vers le midi, vite et bien, ça peut, ça doit, et ça passe facilement, les bonheurs sont en forme, je peux choisir quel pas je fais, à droite, à gauche, j'ai la possibilité de prendre du temps, ça compte un à un, très régulièrement, pas d'accélération, car la vie est lente, il faut avancer à chaque pas, une sensation de vertige, tout est en bas, je respire calmement, je vois ce que je vois, des regards, des impressions qui dégagent au soleil, aveuglement soudain, froid du vent du nord, ce qui se passe est maladroit, on aurait pu se faire du bien, mais je ne sais pas ce que je sais faire, j'essaye de faire quelque chose, ça commence par faire quelque chose et puis ça ne peut pas se voir, car chaque moment est unique, alors que le vrai est toujours à côté du faux

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