when is it now

jeudi 24 janvier 2013

quand j'irais mieux maintenant, ça ira mieux tout de suite, c'est comme ça que je respire, régulièrement sans penser autre chose que de respirer, ça fait du bien, un coup par ici, un coup par là, la beauté du monde est absente, tout est laid, tant pis, je m'en passe, j'ai mon jardin intérieur où il ne se passe rien, c'est l'hiver, le temps du reposoir, quand on se repose pendant de longs mois ça fait du bien de se reposer, on s'agite trop, il faut s'arrêter, mais attention car quand on devient vieux, ce n'est plus la même histoire, oh non! oh oui ! peut-être, jamais, toujours, que sais-je, des mots de travers, des endroits à l'envers et tout un univers de folie raisonnable, avant tout il n'est pas nécessaire de comprendre ce qui se passe car en vérité il n'existe pas de meilleure façon d'exister que de prendre ce qui n'est pas pris, car autrement comment aller de mieux en mieux, je me demande parfois si j'existe, j'ai un doute, un seul, mais ça suffit pour que je reste seul pendant des heures à me rassuer, si j'étais plus fort, plus intéligent, moins bête, moins ce que je suis, plus ce que je pourrai, mais alors que faire de ce que je suis, je me suis habitué à moi, ça me génerait de me jeter comme une vieille télé qui ne marche plus, irons nous un jour quelque part, ça ne dépend pas de moi, moi je compte les heures, c'est tout ce que je fais, autrement je dors, pas la peine de me déranger, je ne sais rien, je ne comprends rien, je vais bien merci pour tous

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