un jour j'ai eu envi de dire quelque chose, personne ne m'a compris, car ce que je dis n'est pas compréhensible, c'est du verbiage destiné à être dans une existence sombre, ensoleillée, partielle et ambulatoire, car ça bouge, ça ne fait pas mille kilomètres, mais c'est l'intention qui compte, car comme le disait Martin Luther King, i have a dream, ce qui à l'époque était très fort, aujourd'hui on s'en moque, on ne cherche que le dernier iphone, maintenant c'est i phone, ce n'est plus du rêve, c'est de la communication, on n'a rien à se dire, on se méprise, mais on communique, c'est beau le progrès, on en fait des tubes, des boîtes, des engins atomiques, mais pas des gentils humains, ça on ne sait pas faire, c'est trop compliqué, il faut commencer dès la conception, c'est très long est sans garantie de succès, on peut avoir un violeur, un dictateur, un fou, un ingénieur, un poseur de cocotte minute remplie de clou, comment on en arrive à faire du mal, dans ma vie je m'occupe de moi, je me fais du bien, les autres m'apparaissent dans un flou artistique, je ne m'en occupe pas, je ne les connais pas, je ne leur voudrais pas de mal, je veux juste vivre heureux, et faire des petits ronds tranquillement