when is it now

samedi 11 mai 2013

que vois-je, une réalité confuse, des vivants et des morts, les vivants parlent, les morts ne parlent pas, sont-ils déjà partis dans l'éternité, je vois une lumière, c'est lent, comment faire pour partir et revenir, la vie n'est elle que dans un sens, je ne suis pas prêt à passer la tête par la fenêtre, j'attends quelque chose ou plutôt quelqu'un, qui est-ce, je ne sais pas, ce n'est pas prévu dans le programme, le programme s'arrête ou tout commence, un jour je me lève comme tous les autres jours, mais je ne vais pas à l'endroit, je vais à l'envers, une situation nouvelle pour moi qui me suis habitué depuis des décennies à ne rien faire de spécial et là, tout à coup je suis moi, c'est nouveau, ma tête repose sur mon corps, je ne suis pas différent et pourtant quelque chose a changé, je ne suis plus le même, je vois la vie différemment, ce qui va compter c'est la fidélité des inconnus qui vont me porter tout en haut, je suis tout en bas, je n'attends rien, c'est à dire que j'attends quelque chose qui me pousse à croire en moi, une croyance ça dépasse la raison, ça détruit l'équilibre, on y va sans penser, c'est la folie de l'instant magique, est-ce une chance désastreuse ou tout simplement un passage vers une concrétisation d'un projet prévu depuis longtemps, grâce à cette mise en danger idiote, j'ai pu trouver l'équilibre quand tout vacille dans le manque de stabilsation, hier est fini, combien de demains, un à la fois, même si je rêve de tout vivre en une seconde, comme un papillon qui n'a que la journée pour voler dans les airs, une rapidité que je voudrais aussi faire, mais c'est impossible, l'humain est lent, il mâche la viande, le transit pousse la merde, des jours et des nuits, rien arrive, il faut se protéger

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