pour n'est pas ce qu'il faut, car dans de nombreuses circonstances, il est constaté que l'essor est faible, il monte et il descend, je ne comprends pas pourquoi il ne peut pas monter plus haut, comme si ça se cassait dans les hauteurs, j'y vois aussi une appréhension que j'ai de ne pas pouvoir dépasser le plafond, ça vient de mon enfance, depuis toujours je crois à la simplicité de la vie, tout va bien sans faire trop d'efforts, alors je passe mon temps à remettre à demain ce que je pourrais faire aujourd'hui, ce qui revient au même, de toute façon qu'est ce qu'on peut faire, je ne suis pas au courant des possibilités, je me concentre sur un projet qui me tient  à coeur, ça compte pour moi, j'attends une nouvelle naissance, quelque chose de vague, comme la première naissance, un temps masqué, seuls les parents s'en souviennent, mais eux aussi oublient l'accumulation des jours, des heures jusqu'à aujourd'hui, un évènement incroyable est suivi par des années de gestion, comme si on attendait autre chose, mais on ne sait pas quoi, on ne sait même pas ce qu'on voudrait si on nous le demandait, c'est quoi votre rêve, on ne le sait pas, car en ce moment je pense qu'à mes cauchemars, alors mes rêves sont loin, inaccessibles, incontrôlables, inconnus, bref tout est loin et je suis au plus près de ce que je veux faire tout le temps, chercher, chercher, chercher, ne rien trouver, chercher, chercher, creuser, croire, voir, prendre du temps, savoir que ça va bien, continuer, continuer, continuer, une faible lumière éclaire la chambre, il faut que je sache ce que c'est, est-ce normal, je suis endormi, il est tard, c'est comme ça que je me suis aperçu qu'il fallait dormir, il n'y a pas plus grand bonheur que de se réveiller après une nuit de sommeil, je sors de l'inconscient, d'un seul coup j'ouvre les yeux, je ne vois rien, comme ce premier jour de ma vie, je découvre peu à peu les murs de ma chambre, un nouveau monde vient à ma conscience, je suis marié depuis 20 ans, j'ai une fille de 16 ans, tout va bien, c'est le matin, ce n'est pas l'aprè-midi,