when is it now

jeudi 26 septembre 2013

hier j'ai cru, aujourd'hui je crois, quelle est la différence, ce qui s'est passé est mort, ce qui se passe pointe son nez à l'extérieur, que se passe maintenant, je ne sais pas, je vais y réfléchir, car l'humain peut prendre sa vie en main, ce qui veut dire beaucoup de choses, car tant qu'on est caché on peut faire semblant mais si on arrive à exister on ouvre la porte et ça peut aller loin, alors je ne sais pas quoi choisir, faire tout ce qui est possible pour tenter de planter mon drapeau dans l'espérance vaincue, ou aller toujours au même endroit en prenant bien soin de croire qu'il est toujours possible de prendre une route droite vers une solution facile, car la vie est difficile, on se trompe, on fait des erreurs, la joie est petite, les ennuis sont gros, alors comment faire pour inverser la tendance, faut-il tout perdre, faut-il descendre jusqu'en bas, pour remonter jusqu'en haut, quelle est cette farce, je n'en crois pas mes yeux, tout ça pour ça, et rien d'autre après, ça s'arrête tout de suite, pas de possibilité de chanter en canon, chacun son tour, et en avant la musique, mais ce n'est pas comme ça que ça peut faire, non, la vie est méchante, comme si l'humain l'énervait, c'est vrai qu'il n'y pas plus menteur, voleur, meurtrier que l'humain, l'amour nage quelque part dans l'indifférence, car l'humain ne peut aimer tout de suite, il a besoin de temps pour s'ouvrir, il préfère donc n'aimer que lui-même, c'est plus simple, mais comme ça il ne peut aimer les autres, c'est donc dans l'indifférence que tout le monde vit dans son coin, on se raconte des histoires, grâce à la télévision on est même capable de rester chez soi pour découvrir le monde qui s'agite dehors, de quoi fait-on partie, est-ce une réalité, ou bien un jeu dont on a perdu la règle, mais avant toute chose je voudrai dire que ça va bien

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