when is it now

lundi 26 janvier 2009

légèrement je m'assois, sans penser encore au moment où il faudra me relever, c'est un autre moment caché par un neurone, la vision présente est totale, je suis dans une position que je sais ne pas pouvoir tenir trop longtemps, je dois marcher pour faire circuler le sang dans mon corps, si je reste assis trop longtemps, je suis bien, j'ai marché avant de m'asseoir, même un peu trop, alors cette pause est la bien venue, je ne m'inquiète pas de mon état de santé, j'erre dans l'entresol d'une pensée gazeuse, va-t-elle éclore en pleine lumière aveuglante, je la regarde se développer comme une fleur avec le temps, le temps revient à mon niveau, quelle heure est-il, fin de la séance, conscience en voie de réanimation, oui je sais, je dois y aller, encore une goutte, j'avais soif de savoir, mais le temps presse, on essaiera une autre jour, ça y est, je me lève, il faut se remettre en route, que dirait-on si je restais à rien faire jusqu'à la nuit, encore un sdf, il y a des heures à ne pas dépasser, l'action passe vers l'inaction dans un autre lieu, du rythme, de l'envie, éviter l'écrasement en milieu hostile, on est bien chez soi, un temps à l'abri des autres

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