when is it now

mardi 13 janvier 2009

quand je vais en vacances j'emporte toujours une grande espérance, ah partir, quitter mon adresse, on ferme la porte dans l'inquiétude légère de la voir enfoncée au retour, mais à peine je mets le contact, je démarre une histoire très belle jusqu'à l'arrivée devant la maison moche de location, là je n'ai qu'une idée merveilleuse, partir pour retourner chez nous, ce cocon où nous avons nos vieilles habitudes, il faut attendre le matin suivant l'arrivée, le voyage est fatiguant, on a fourni un gros effort de concentration, l'energie est envolée, ne reste qu'un corps avachi, suant pour sortir les valises du coffre, alors le matin j'ouvre les volets, un soleil pas voilé par la polution me fait cligner les paupières, j'hume l'air vif brillant de rosée, le passé s'efface jusqu'au dernier jours des vacances, il revient d'un seul coup au payement du dernier péage, plus que quelques kilomètres avant d'ouvrir à nouveau l'espérance d'un quotidien harmonieux

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