when is it now

dimanche 29 mars 2009

dans le dehors de la situation cahotique de la venue accidentelle de l'absence de justification, je pense à l'autre qui se promène sans penser à l'action de se constituer une rente jusqu'à la fin de vie morne et solitaire dans le parc abandonné, près de l'étang glacé de la jeunesse figée pour toujours dans le coeur à moitié vide d'amertume d'existence irresponsable dans la soupe des jours tristes quand le balancement s'arrête de geindre, il faut recommencer à lutter contre l'envie qui descend au sous-sol des possibilités morales, là où la perte d'identité resplendit en noirceur purulente d'égout à ciel ouvert ou pisse un ivrogne sans plus faire attention à la splendeur du jour naissant, un de moins se dit-il dans un hoquet de conscience matinale, une fraîche dans la lourdeur du corps qui se traîne lamentablement pour ne pas tomber à chaque pas, une chaîne qui retient l'âme de se divertir sans penser à mal, mais l'humain est libre de sombrer dans l'inconnu de la misère souterraine, dans la fange la plus ignoble des pensées moribondes dégageant des ordures pour passer, un spectacle triste sans couleur où s'agitent les humains sans espérance, uniquement guidés par la soif d'écraser son prochain, toujours plus de misère

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