when is it now

dimanche 29 mars 2009

pour bien se rappeler la première seconde de la sortie de la sphère ronde, c'est carré pour l'extérieur car considérant le cas de côté, un coup comptant sur un coup partit en fumée sans comprendre de quoi il s'agit, de quoi ou de qui ou pourquoi ou quoi, qui, quand, tout de suite sans attendre le train qui passe sans s'arrêter, c'était pourtant prévu, oui madame, prévu mais pas précis, précisément à cette heure il ne s'est pas arrété, c'est précis, c'est carré, le rond ne passe pas, il rebondit de manière aléatoire, allé un tour et puis un autre, par çi, par là, impossible à saisir, on a beau courrir après, il fuit, le destin entre deux trains qui ne viennent pas qui ne viendront jamais quand je suis là, mais dès que je m'en vais j'entends dans mon dos le sifflement des roues sur les rails, trop tard, je ne serai pas de ce train là, je suis trop loin ou mal préparé, j'essaierai le suivant si je suis encore vivant, demain, ou dans dix ans, ça dépend de l'horaire d'été, mais moi je vis en hiver, le temps de l'attente au chaud, le nez collé à la vitre, au chaud à ne rien faire, attendant le train de l'été, quand il sera trop tard pour bien faire, le temps de bien faire est passé, que reste-t-il pour vivre comme il faut, comme on devrait

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