si je vois bien je vois danser des muses, ça m'amuse mais je sais que je rêve car dans le vie tout est à terre, dans la boue de l'existence il faut se lever et croire qu'on peut y arriver, ensuite il ne se passe rien car le moment est choisi, il faut faire attentions aux yeux, c'est comme ça qu'on tombe, on est toujours aux aguets mais ça vient d'un seul coup par hasard, car ça fait bien comme ça, une chose est sûre l'autre l'est moins, alors je choisis ce qui est brillant, comme ça je me laisse dériver au milieu des requins, mais ce n'est pas grave car je sais comment vivre largement sans problème, il suffit de croire que le temps est passé, je dis d'accord, et c'est fini, c'est passé, et ça s'est bien fini, on ne devrait plus recommencer car le tour est passé, ça danse mais un jour ça tombe, alors comment faire, vivre loin, avoir des heures devant soi, toujours perdre un peu et toujours être heureux, car le bonheur ça se travaille comme de la pâte à crêpes, car pour ne pas perdre le fil, je suis près de ça, par habitude mais aussi par envie, car si on est indifférent on ne fait rien, on attend que ça ne passe pas, et on est sûr de devoir changer d'idée pour être dans un nouvel accord qu'on n'a pas choisi alors que si on est en mouvement le passage est stable, tout est prévu depuis longtemps je réactive le réacteur pour qu'il donne toute sa puissance on va pouvoir être dans la lumière pendant soixante ans, jusque dans l'année 2073, on tombe sur un os, ça ne se ronge pas, ça se range dans l'armoire qu'on met en terre, pour ne plus voir la lumière, c'est un ange qui passe par là par hasard et qui me voit allongé par terre, il me prend dans ses bras et il m'emmène dans les cieux, et oui, voilà que finit ma vie et commence ma mort, enfin débarrassé de le pression humaine qui m'a poussé à faire n'importe quoi pour essayer de ne pas perdre l'équilibre, mais ce que je croyais n'étais pas dans la plus grande clairvoyance, ça continuer un petit peu et puis ça s'arrête, un souffle de vie qui s’éteint comme ça, une seconde après l'autre, ce souffle de vie meurt