when is it now

mercredi 5 mai 2010

dans un sens je suis content mais dans l'autre il ne se passe rien, je ne sens pas le manque et ça me préoccupe depuis que je suis dans l'incapacité de regarder ce qui me gène avec la même sensation que pour cette façon de bouger pendant que le soleil passe derrière la montagne, tout est changé, il ne va pas venir ce soir, alors reste tranquille, tu peux bien attendre jusqu'à demain, mais la vie ne vient pas le mercredi, alors je suis obligé de prendre la car pour aller poster une lettre qui va arriver avant la pluie, j'espère beaucoup qu'il va faire beau, mais comment en être sûr, voilà le problème de la vie, on est sûr de rien, tout s'échappe, rien ne vaut de se déplacer, tout est figé dans l'attente à moins qu'il ne soit pas aussi prêt, on peut essayer de passer, le risque peut-il amener la raison à plus de mesure, la folie ne dure pas, c'est une crise passagère, elle revient tous les ans au mois d'avril, ensuite elle s'en va, chaque saison est unique, elle commence, elle finit et on passe à la suivante, ô joie du moment qui ne ressemble à aucun autre, que vais-je faire maintenant, maintenant, maintenant

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