when is it now

mardi 3 décembre 2013

c'est vers cette période de migration que j'ai changé de parcours, avant je prenais à droite dès que je pouvais, et puis vers un moment de précision suisse, je décidais d'aller tout droit, ce qui ne parait pas un grand changement, mais on voit quand même qu'en allant tout droit on ne va pas au même endroit que si on tourne à droite, de plus quand on va tout droit on ne casse pas l'énergie en mille miettes, on reste dans une logique froide du combat sans issue, une chose est sûre, ça devient fatiguant au bout d'une heure, on sent passer le choix de changer, comment pouvoir continuer, est-ce possible, dois-je comprendre qu'on peut vivre longtemps avec la même personne sans se dire qu'à un moment on pourrait peut-être réfléchir à un aménagement, comme pour les prisonniers au bout de 20 ans d'emprisonnement on peut leur faire jouer de la musique, ça détend les nerfs, mais comme je ne fais pas attention je mélange tout, il faut que je sois plus sérieux, si ça ça va là, c'est pour une bonne raison, alors je fais le tour de ce que je peux faire, c'est assez rapide, je n'ai pas le temps de m’approfondir, je dois rester à la surface des choses pour pouvoir aller vite quelque part, c'est une vision globale qui s'intéresse de près au corps féminin, ces rondeurs, ces creux, ces trous qu'on peut explorer, bref tout un ensemble attrayant qui m'attire, je n'y peux rien, c'est comme ça, comme il y a de la pression quand on ouvre le robinet de la cuisine, la pression de la terre pousse à ne pas voler, on est collé au siège de la voiture qui elle même est collée à la route, les auteurs de science-fiction ont tous imaginé que nous pourrions voler avec nos véhicules, évitant ainsi les bouchons, mais pour le moment les ingénieurs sont plus occupé à inventer de nouveaux téléphones, qui ne volent pas eux non plus

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