when is it now

mercredi 11 août 2010

je peux encore admettre que le temps passe, mais il n'est pas possible d'entendre tous ses bruits, vous imaginez vous vivre au milieu des autres, moi j'ai du mal, je préfère passer au milieu des arbres plutôt que d'essayer de franchir un mur d'humains attendant le bus, mais on ne choisit pas où on habite, comme si on était guidé par une main invisible qui aurait une idée précise sur notre destinée, si on habite ici c'est pour rencontrer des gens, d'un quartier à l'autre on ne voit pas les mêmes, ensuite on va faire ses course ici plutôt que là, et les années passent, le bébé devient jeune fille, on vieillit, mais à cet âge, ça ne se voit pas encore, on fait partie du deuxième âge, le premier est loin derrière et le troisième aussi, c'est comme si on baignait entre deux eaux, une moyenne vacillante qui tente de rejoindre les deux bouts dans l'espoir secret de vaincre sans combattre, mais tout cela ne serait pas possible sans une certaine dose d'amour saupoudrée de vision nocturne

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