when is it now

jeudi 28 octobre 2010

il ne reste que deux portions de tarte et pourtant il me faut cinq heures pour aller jusqu'à demain, cela me gène car j'ignore combien de temps je devrai attendre pour passer dans l'autre  partie de ma vie, en effet je sens comme une montée en pression d'une idée qui a pris du temps pour venir jusque dans mon cerveau, maintenant elle y est, cette idée est simple, elle suggère que la vie bascule, on monte et on descend, alors quel est le moment où on change de vision, cela fait quelque chose de voir vers le haut et ensuite de voire en bas, dans le cerveau on doit changer les analyses, avant on essayait, après on se résout, avant on allait, après on retient, on n'a pas envie de tomber, on voudrait rester prêt à l'action, un projet, on y va, une envie, on s'organise, mais après, on attend que ça passe, mais l'angoisse monte, ma fin approche, comment le dire facilement, une boule coince la gorge, on n'avait pas pensé à ça avant, hé oui, avant on pense à la légèreté, il fait beau aujourd'hui, les oiseaux chantent, mais l'heure approche, il va être quatre heures, c'est l'heure du goûter, mais il n'a plus faim, il a perdu l'espérance quelque part, il ne sait pas où, c'est arrivé un jour qu'il pensait à autre chose quand tout à coup il s'est dit c'est finit

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