when is it now

vendredi 3 décembre 2010

la patience a ses limite que je dépasse toujours, comment faire autrement, on est obligé de se forcer à comprendre pour ne pas être écrasé par l'ennui d'expliquer que je suis ce que je suis, alors on peut s'asseoir et boire un jus de fruit ou bien un alcool fort pour tenter d'oublier que le temps n'attend pas et que le moment est court, c'est une réalité obscure qui m'empêche de vivre comme je le souhaite, ne penser à rien, respirer sans avoir mal, une idée passe, je choisis de la prendre, je ne me force pas, j'existe c'est tout, ça suffit à mon bonheur, dans l'incertitude de l'avenir je me place en position de contenir l'ennui et de préserver l'essentiel de mon existence moyenne, en attendant je comprends que des cercles m'entourent, ils se rapprochent sans que je le veuille, ils me serrent, je suis encore jeune, je peux facilement me libérer, mais je sens qu'un jour je ne pourrais plus me détacher de l'angoisse, elle me tiendra entre ses mains froides, et là plus rien ne se passe, c'est l'inconnu qui prend le dessus, adieu demain merveilleux, la seconde est là, plus de comment ça marche, on passe ailleurs, fini le corps empoisonné, vive la liberté de ne pas vivre

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