when is it now

lundi 20 décembre 2010

on peut se dire des choses, mais que voir là où je suis, là où je respire, le gaz s'échappe, la mort qui sent, l'ennui mais la vie, seule, simple, car il est entendu, là-haut sur la montagne, les tables pour déjeuner, c'est l'heure du repas, est-ce le dernier, rien à voir, tout à manger, sortir, tourner à droite, passer à côté des arbres, ne rien ressentir, c'est le vide, c'était en ce moment, mais d'un seul coup il fut plein, que faire, rebondir dans quoi, j'hésite, trop tard, il fut un éclair, mais l'envie monte, c'est la seule qui bouge, tout le reste est endormi, c'est la nuit, on dort, la porte claque, tout va bien, pour quelques heures le corps ne pense plus, en tous cas il dort, il rêve, transpiration, réveil en sursaut, où suis-je, connexion neuronale, passage rapide, renoncement, joie, soif, un verre d'eau, être, corps, moi, debout, retour en position horizontale, mais il fallait bien en passer par là car le principe même de cette passion soudaine n'est plus d'actualité, il faut revenir au début, là où tout a commencé, attention à la marche, maintenant le moment est venu de comprendre pourquoi le ciel est bleu, car au début il était marron

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