when is it now

vendredi 31 août 2012

un jour suffit, l'heure est exacte, je ne sais pas si le moment est vrai, ce n'est pas grave, j'aurais pu commencer tout de suite, mais le temps passe, il faut faire très attention, il faut coincer le moment, d'abord il faut le chercher, ensuite quand on l'a trouvé, on rit un grand coup, on s'assoit pour respirer un instant, c'est pour ça que je suis dans une aventure qui ne s'arrête pas, tout arrive par instant, ce n'est pas régulier, il faut attendre longtemps, d'un seul coup ça vient, d'où ça vient, mystère, tout est caché, il faudrait une autre vision, l'humain ne voit rien venir, il regrette le passé, mais comment agrandir le cercle, je suis dans une situation présente, il me faut de l'air, de quoi marcher droit, devant moi c'est la vie qui se déroule sans faire attention où elle va, moi non plus je ne sais pas où je vais, j'essaye de faire comme la vie, on se moque de savoir où on va, l'important c'est de marcher devant soi, la tête bien droite, le coeur qui bât, le sang qui circule, l'âme qui brille à l'intérieur du corps, c'est une énergie pure depuis le début du commencement de la vie sur terre, elle nous a été donné par Dien qui avait bien compris que l'humain allait avoir du mal à se mettre debout, alors comment cadeau de consolation il a donné l'âme à l'humain, mais il l'a caché au plus profond du corps, si bien qu'on ne peut la chercher, comme si elle n'existait pas, je vais à droite, je commence à me fatiguer, mais je continue, j'ai des réserves, je suis ce que je suis pendant combien de temps, que me reste-t-il maintenant, maintenant ça passe, où ça va, où je suis, suis-je là, si c'est vrai, alors je suis content de vivre, depuis tant d'année, mais je n'en ai aucune expérience, je vis chaque jour sans savoir pourquoi je dois aller à droite, ensuite je vais bien, j'aime aller bien, c'est une de mes préoccupations essentielles, si je vais mal, c'est pour ensuite aller bien, un entraînement que je suis de plus en plus à mesure que je vieillis, peu à peu je vois des choses, la vision s'élargis, de jour en jour, je vois plus loin, c'est une envie qui creuse son sillon, demain encore demain, tout ira bien, mais c'est maintenant, maintenant, maintenant, ça vient, ça arrive, c'est là, où ça, ça fait des années que je cherche, est-ce que je trouve, je ne sais pas, c'est obscure, la raison est prioritaire, il est nécessaire de penser même si ça ne conduit pas au bonheur, car être heureux c'est idiot, c'est un rayon de soleil, c'est un passage agréable, c'est une émotion incontrôlée, je marchais dans la rue quand d'un seul coup je fus saisi de stupeur, devant moi, une jupe dansait au-dessus de deux longues jambes musclées, l'ensemble avançait comme une chaloupe sur la mer, un coup à gauche un coup à droite, tout à coup un gros homme chauve l'insulta, insulter la beauté passagère, je ne dis rien, je ne dis jamais rien, j'observe ce qui se passe, dire quelque chose c'est changer l'ordre des choses qui se passent dans l'incertitude du moment, ensuite elle tourna à droite et je continuais tout droit, je gardais cette image dansante dans la tête un moment avant de passer à autre chose, c'est comme ça la vie, les idées se poussent pour être en tête dans la préoccupations, chose vue, acceptation, refus, attente de la décision, rappel, oubli, le temps passe, la mémoire stocke les information, on monte de plus en plus haut, la précision augmente, un jour on tombe de très haut, on oublie tout, c'est Alzheimer, la maladie des temps modernes, avant les gents mourait moins vieux, aujourd'hui on vit jusqu'à cent ans, c'est beaucoup trop, il faut voir comment ça se passe à la fin, on fait caca partout, on s'en va dans la rue en pyjama, on oublie qu'on a des enfants, c'est la fin de la vie avant la mort, l'humain essaye toute sa vie d'oublier la vie, mais la vie le rejoint et lui donne un grand coup sur la tête et voilà comment on arrête le parcours, une seule fois, pas de deuxième chance, on rit, on pleure, on fait le plein

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