when is it now

lundi 27 avril 2009

les pourquoi pas sont nombreux, une majorité silencieuse qui suit le mouvement en balançant la tête comme les chiens en peluche sur la plage arrière de la voiture, comment être autrement, comment décider de sa vie sans être obligé de suivre, il faut être soi-même, c'est à dire renoncer aux plaisirs futiles, concentration maximum sur l'état présent, oublier qu'hier était ou que demain sera, la réflexion se passe en continu dans l'incertitude de destruction massive incontrôlée, les neurones en folie disparaissent par millions dans l'indifférence générale, où vais-je, tout droit dans l'inconnu, aventure immobile au fond de la pièce mal éclairée , je parcours des régions éloignées de mon coeur, à la recherche d'une réponse, se trouve-t-elle dans mon foie, ou dans ma rate, ou quelque part dont je ne connais pas le nom, pourquoi s'embêter à traîner ses bagages au bout du monde quand on peut partir en soi au plus profond du mystère humain, quoi de plus merveilleux que de découvrir après des années de recherche que le corps est sale, qu'il pue, par la bouche, par les fesses, sous les bras, aux pieds, toute la peau quand on ne s'est pas lavé depuis une semaine, mais chose extraordinaire, au centre de cette puanteur cacateuse, se balade l'âme, merveilleuse de simplicité et de beauté, le problème est de la suivre, elle file dans le méandre des tissus nerveux à la vitesse de la lumière, évidemment elle est l'opposé de l'ombre, c'est la part belle de l'être humain, tout le reste n'est que chair puante et caractère merdouilleux guidé par l'intérêt personnel d'écraser le maximum de personnes, alors quand par hasard je vois mon âme traverser l'autoroute du soleil, je reste assis à ne rien faire, contemplant la beauté du monde vivant au rythme de ma respiration lunaire, le temps passe majestueux jusqu'à l'inquiétude qui surgit, qui suis-je, où vais-je, ne pourrais-je pas savourer en paix un moment de grâce, non la chair se redresse indignée, elle exige de vieillir sur le champs dans le stress et l'angoisse, je résiste comme je peux mais la lutte est inégale, le poids du monde est sur mes épaules, je suis seul face à la multitude, perdu dans l'océan superbe, inquiet dans la nuit, le jour m'aveugle, ô vie qui passe dans un torrent de boue pour échouer dans les immondices de la société moderne, ne suis-je qu'un, vivant une seule vie qui finit, mon corps va descendre à la cave, les organes s'usent, l'espérance aussi, alors que reste-t-il du passé, des images sans légendes qui n'expliquent rien, au contraire, elles compliquent le présent en interprétant des situations nouvelles au travers d'idées anciennes

Aucun commentaire: