when is it now

mardi 7 avril 2009

l'oubli du monde permet de rassembler les forces vitales à l'existence, ailleurs est fou, on peut rien construire sur du sable, le plus gros morceau est à l'intérieur, il faut le mettre en place sans se dire que tout est perdu, le temps permet de se mettre en bonne position, que ferions-nous tout de suite, mais avec des années on peut arriver quelque part, on ne sait pas où mais un jour on sait, comment est-on arrivé là, je l'ignore, c'est une succession de jours anonymes, du jour 1 à 365, et on recommence un, deux, pendant combien de tours, c'est comme sur un manège, des tours qui donnent mal au coeur et on est bien content quand ça s'arrête, le seul problème c'est que ça s'arrête trop brutalement, pour quoi ne peut-on pas voler encore un peu sans tourner, tout droit par exemple, hé bien non il faut revenir sur la terre ferme, reprendre la conversation ennuyeuse avec sa grand-mère, attendre des années avant de sortir seul faire des courses, et encore plus longtemps pour prendre le train et passer l'après midi à la capitale, juste pour se promener librement sans contrainte, un pas devant l'autre essayant de profiter un maximum de mon corps en bonne santé qui peut marcher en se fatiguant normalement, vive le temps libre avant la retraite

Aucun commentaire: