when is it now

jeudi 22 août 2013

il y a très longtemps que je pense, le premier jour ce fut une surprise, comment, je peux comprendre avec mes pensées, je peux analyser les situations pour essayer de passer au milieu des incertitudes, tout ça fut dans la grande distance des parents une possibilité de croire à son destin, quelque chose de simple, le matin, l'après-midi, le soir, le matin, l'après-midi, le soir, le matin, l'aprpès-midi, le soir pendant une semaine et je recommence comme si c'était nouveau, c'est ça qui est vraiment incroyable, l'humain est capable d'avancer en effaçant ses traces sauf évidemment celles qui restent, les souvenirs d'hier quand le soleil est jaune et la terre est marron, des jours baignés d'inconsistance et pour le moment ça n'a rien à voir avec avant car après on peut toujours essayer de se rattraper mais comment faire quand on est incapable de comprendre dans quel sens on va, ça prend du temps de voir ce qui est vu, car l'habitude est de croire ce qu'on voit, c'est à dire qu'on y met tout sauf de la vérité, des morceaux de vécu, des choix hasardeux, de la passion pour le poulet à l'estragon et vers midi l'appétit qui revient, ça revient et ça part, tous les jours, pas d'interruption, un flot qui descend de la montagne et arrive dans la vallée sans avoir eu le temps de se changer, car ce qui est connu est toujours accompagné d'un moment de satisfaction, car étant ce qui est possible, comment s'apercevoir de l'ouverture qui n'est pas plus grande qu'une belle en maillot de bain, quelle chance de voir ça, une inconnue qui prend le train, des bagages accompagnés et pour finir une histoire d'amour en chocolat pour le dessert quand dans la chambre je me mets à chanter, pour ceci ou pour cela, ça dépend du moment, quand je suis heureux je ne pense qu'à moi, et quand je suis dans l'état qui s'approche du précipice sans pouvoir calculer la distance, mais avant de continuer j'aimerai faire une pause

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