when is it now

jeudi 11 septembre 2014

je dis oui sans savoir

je dis oui sans savoir si ça va car j'aime la vie, que dire d'autre pour ça alors que tout descend et quand je monte tout droit c'est pour éviter de prendre l'ascenseur qui me fait peur dans le noir quand c'est une chose bien placée au-dessus de l'angoisse, car ce que j'aime dans la vie c'est d'être autonome pour que tout ce qui me concerne soit enfin dans un moment unique et stable, que je connais parfaitement pour que tout ce qui semble vrai soit dans un ordre parfait depuis le début jusqu'à la fin et pour le reste qui est absent ou inaccessible, je prie Marie de bien vouloir s'occuper de tout ce qui va de travers, car en étant né un jour au milieu des serpents jaunes qui traversent la rue pour éviter de tomber tout se suite dans la joie, je suis au courant des malversations humaines, tous ceux qui vole, qui tue pour de l'argent, qui s'en va sans payer, qui prend ce qui ne lui appartient pas, qui ment ouvertement, où est passé le gentil humain qui ne fait pas de mal et qui comprend l'autre en même temps que lui, c'est une chose qui se passe bien si on est dans un univers acceptable que je vois ici se développer sans que tout ce qui touche à l'ennui soit mis dans un cercle qui ne se ferme pas quand je veux que soit réuni le pour et le tour, que ce soit fait ou passé, un geste une fois dans le silence de la paix, qui se résume en trois phases, si on commence par la droite alors je sais que je suis face au soleil, mais si comme je ne sais pas ce que je veux, et en même temps je respire tout ce que je trouve dans l'air, je crois bien que je suis en train de vieillir, mais comment aller plus lentement, car c'est ça le problème, quand on est capable de croire que la lumière vient du ciel, il faut bien admettre que tout ce qui est en-dessous de la terre grouille d'asticots, ce qui me met en joie, car je sais que dans mon corps tout est prêt pour qu'un jour ma chair soit mangée par des hordes d'animaux microscopiques qui une fois que le corps s'en va dans l'éternité sont capables de grossir et de prendre appui sur la gestion des particules qui ne sont pas encore définies mais de toute façon il faut bien se dire que tout ça est une chose qui est essentielle, donc si je résume, c'est un choix facile à faire mais qui prend des années avant que tout soit clair, et un jour on se rend compte de la chance qu'on a de vivre, c'est formidable de vivre, on a tout ce qu'on veut mais on n'a pas de chance, alors tout s'écroule pour laisser la place à de gentils jours sans intérêt car ici ça coule au fond, alors pour rester à la surface je ne vois qu'une solution, acheter un bateau gonflable, je préfère quand c'est vert, ça me rappelle les forêt de ma jeunesse quand je roulais en voiture de sport, et que j'entendais parler allemand alors que la chaleur était supportable, mais quand je me suis dit tiens, c'est jeudi, alors d'un seul coup j'ai pris toutes les forces qui me restaient après une nuit agitée, et je fonce dans la facilité, chose qui ne me paraissait pas avant, car dans la vie, il y a des moments de découvertes, c'était là mais on ne le voyait pas car il faut avancer un peu chaque jour pour avoir la passion de rien, ce rien qui fonde tout un mouvement de pensée, qui prend racine dans une question qui ne peut pas avoir la constance d'une erreur manifeste mais ce qui touche le plus c'est la façon dans laquelle tout est arrangé pour que de temps en temps on se trouve dans une cul de sac, ce qui n'est pas très agréable, ça sent mauvais, et on ne sait pas comment faire pour en sortir, alors il faut se concentrer et trouver une astuce qui ne peut pas être expliquée car c'est comme ça que j'arrive à vivre, et depuis des années je passe du temps à chercher la cohérence depuis le début jusqu'à la fin en passant par le milieu d'après-midi, alors je sort finalement de ce temps mort, et de la soupe à la tranche de pain je vois une évidence, mais c'est bien sûr, un jour, un heure, une seconde, et oui encore une seconde et combien d'autre avant de connaître Jésus, et pour la dernière fois je prends le temps car maintenant je sais pourquoi je vis, c'est vrai, c'est pur, c'est joyeux même si ailleurs on tue, on viole, on méprise, on use de tout son pouvoir pour faire du mal, oui je suis heureux, et quand ça fait un drôle de bruit je ne me dis pas que c'est l'annonce d'un sursaut, mais ça c'est plutôt du rayon de l'inventeur des systèmes à ressort

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