when is it now

vendredi 5 septembre 2014

une joie simple qui circule

une joie simple qui circule de haut en bas et quand ça arrive pile devant une glace au marron, ça s'arrange pour dissimuler son plaisir, car en même temps à l'autre bout de l'univers, quelqu'un boit une bière, et alors se dit-il, j'ai bien le droit de me reposer en contemplant le passage qui est fermé depuis des millénaires, mais tout de suite une page de publicité, il y avait longtemps en Écosse un géant qui se promenait à pied, et il s'ennuyait, en un pas il arrivait tout en bas et dans l'autre sens il arrivait tout en haut, et comme il ne savait pas nager, il restait là à attendre, et un jour il voit arriver une femme, elle est aussi grande que lui mais contrairement à lui elle nage comme un poisson, elle arrive près de lui et alors qu'un nuage passait au-dessus d'eux, ils s'embrassèrent et aussitôt après le géant demanda à la géante de lui apprendre à nager, alors tout de suite la fin de l'épisode, car c'est l'heure d'aller se coucher, nous verrons demain mais comme c'est que je suis enfin vous comprenez, oui bon ça va pour cette fois, et je continue ma route, elle est simple toujours un peu plus et quand ça se met à faire tout ce que ça peut dans un sens comme dans l'autre, je sais bien que c'est pour ça que je suis toujours en retard, je n'arrive pas à me convaincre que le temps ouvre un passage à condition de se tenir prêt, il faut que j'arrive à quel âge pour savoir ça, je ne sais alors pour l'instant je suis dans mon coin et je n'attends rie, car je crois bien que rien ne doit arriver, du moins pour l'instant car pour le moment c'est moi qui fait quelque chose, et tant que ça sera comme ça, ça peut durer des années, donc pour savoir si ça va faire le tour, je cherche une clé qui est dans une armoire mais j'apprends qu'on la vendue, ce n'est pas grave de toutes façons j'ignorais ce que cette clé ouvrait, c'est ça la difficulté, même si on a la clé, on ne sait plus ce que ça ouvre, et je reste des heures devant cette porte en espérant un jour qu'elle s'ouvre, alors pour passer le temps j'enlève mes habits, je me regarde pour savoir si tout va bien, et je sais par expérience que tout ce qui est dans un état est pour que reste en l'état, ce qui veut bien aller dans une espèce protégée, mais quand on est en face d'un lion, mieux vaut qu'il ait déjà mangé, c'est là vie qui passe, et quand ça passe c'est mort, alors que la vie c'est une montagne, on cherche un moyen pour passer de l'autre côté, et peut-être qu'un jour je ferai le pas qui me fait passer ailleurs, mais pour le moment je piétine, je tourne en rond comme un fauve en cage, il faut que je trouve un moyen, une ficelle, un tronc, une chose qui me pousse, mais quoi je ne vois pas quoi, je suis à l'aise, il n'y a pas de souci, mais est-ce que ça peut durer, il faut s'attendre à tout même si en général il n'arrive rien, c'est à ce moment là qu'on est trop court, alors pour se préparer à l'éventuel il faut avoir conscience de la difficulté, une fois que c'est fait on peut se reposer, et ainsi c'est vendredi alors qu'hier c'était jeudi, donc si je fais mes calculs on est donc en 2014, ce qui reste n'est pas là, donc si tout est bien en place, je crois qu'on peut commencer, mais tout le monde est parti, ça alors, comment vais-je faire, c'est une chose qui est source de bonheur, une petite histoire qui coule quand on la laisse trop longtemps dans le bain, et plouf, dans l'eau, ah! la vie, que de beautés massacrées, que de plaisirs interdits, que de moments inutiles, mais alors pourquoi ça peut aller tout seul, moi aussi je voudrais bien croire que le temps ne se contracte pas et que tout est silencieux avant et après

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