when is it now

lundi 17 juin 2013

j'allais d'un seul coup voir ce que j'allais voir quand tout à coup je me rendis compte d'un problème, on était samedi et dans la nuit qui approchait je me suis mis à dormir, je suis aussitôt parti dans des rêves idiots qui prenaient la forme d'histoires stupides dans des circonstances bizarres et maintenant que j'y repense, des situations de ma jeunesse, quand j'étais enfant, je prenais souvent le trottoir de gauche en me disant que j'avais plus de chance d'aller dans cette direction alors que peut-être j'aurai pu aller aussi dans un autre endroit, où j'aurais peut-être rencontré quelqu'un, mais je ne l'ai pas fait et je n'ai aucun regret, ce que je fais, j'essaye de le faire en pleine conscience, ça ne veut pas dire que je maîtrise tout, je veux dire simplement que si ça va, ça va, alors je peux me rasseoir sans oublier que j'ai mis des oeufs à cuire pour qu'ils soient durs, en général je préfère le dur au mou, ça me correspond mieux, c'est mon caractère fort qui me pousse à aller voir ce qui est dur à réaliser plutôt que de me contenter d'aller vers le facile, ce qui est facile m'ennuie, j'ai besoin de batailler dans le vide, de me croire un héro des temps modernes, ne défendant aucune thèse ni programme, ce qui m'intéresse c'est la dispersion atomique, on sait depuis longtemps que le corps humain est composé de milliards d'atomes, qu'on organise au hasard des rencontres, un jour, une heure, tout bascule dans le n'importe quoi, comment je suis arrivé là, je ne sais pas, une suite de jours, de positions diverses, une fois des lasagnes au boeuf, une autre fois trois vilaines femmes juste après une beauté froide, du quotidien sans saveur mais que j'aprécie car il me procure la sensation de vivre simplement

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