qu'est ce que c'est

qu'est ce que c'est, encore une pulsion qui vient me dire que c'est fini, je dis quoi, comment, que faire, aller vite, rencontrer des arbres, savoir qu'il est l'heure, mais pourtant je sais ce que ça veut dire, j'étais là, à ce moment là, comment dire, voir ce qui existe, consacrer du temps, avoir du temps, mettre ce qui est là, dans l'attente de bien faire mais voilà que ça ne passe pas, pour la simple raison que j'ai perdu la clé, celle qui me permettait de voir au travers du miroir, mais tout de suite maintenant émotion, gloire, boire, être, mettre ce qui est beau, renoncer à l'attente, elle ne viendra plus, la mère de dieu, mais je ne suis qu'un humain, alors je marche comme je l'ai appris quand j'étais un enfant, je marche vers une destination inconnue, autrement je ne marcherai pas, si je savais où j'allais, c'est là le mystère de la vie, où va-t-on, que faire d'autre, une attention particulière, mais dans un ordre précis, ne jamais prononcer ce nom, car dans un temps aussi incertain, que vouloir, être à l'abri, ne rien faire, attendre que ça passe, mais l'humain n'a pas ce luxe, tout est rapide, l'enfance, l'adolescence, l'adulte, la fin d'une vie, l'usure des organes, tout s'en va, il ne reste rien, les pièces sont vides, que faut-il être pour se dire que tout est bien, mais ça je ne peux pas le faire, c'est trop dur, car je ne suis qu'un humain, capable de respirer, de prendre, de laisser, mais quand même savoir que la vie est belle, c'est une émotion, un rêve, une certitude, mais pour l'instant je fais ce que je peux, car le moyen est fort, il avance, il ne peut aller au-delà d'un point mais il comprend ce qu'il faut faire, un choix particulier; ô joie, ô merveille tu pourris, ta chaire va disparaître, mais toi tu t'en moques, ton âme est partie vers le paradis, sur terre il ne reste qu'une enveloppe, comme la première poche qui tombe du ventre de la mère, le placenta, qui a servi pendant neuf mois, et à la fin tombe comme un torchon sale, la vie commence, et elle s'achève, un jour que dieu a décidé, pour la simple raison que tout est là